temp. max 21° | temp. min 11°
précipitations entre 0 et 20%
sortie en mer autorisée.
L'été arrive à Wexford, cela se ressent dans ces températures beaucoup plus estivales. Le temps est doux, le vent se calme et les précipitations se font beaucoup moins fortes.
light between oceans n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
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 so far (paddy)

Oèn Callehan
Oèn Callehan
The darkness of death is like the evening twilight
posts : 110
pseudo : sarah,
id card : timothée chalamet, bonnie.
so far (paddy) 658837-my-beautiful-boy-steve-carell-et-timot-624x0-1
age : twenty-three years old.
past time : ébéniste, oèn gives a second chance to things..
status : how long can a love remain ? everything he touches is destined to die.
in your pocket : oèn never goes out without his leather bag.
I N › keys, swiss knife, book (actually "the catcher in the rye"), pencil, sketchbook, thermos of coffee.

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so far (paddy) (Dim 26 Mai - 12:00)

|  @paddy ainsboro
your day was rough, from all it means, from you here next to me
il ne pleut pas, pas encore mais ça ne saurait tarder, oèn le sait. depuis des jours, une bruine s'abat sans interruption sur les côtes de wexford. si bien qu'on a pris l'habitude par ici de se lever le corps et le coeur chargés de brume. comme pour tout ce qui découle de cette ville, l'accalmie ne durera qu'un temps. peu l'importe. les doigts accrochés au guidon d'un jaune éclatant, oèn se laisse glisser le long de la route, avise le paysage. d'ici, il est facile de voir le ciel gris et l'océan qui semble t-il, s'étendent à l'infini. il n'y a pas grand monde sur la plage. quelques points colorés, peut-être, disséminés ici et là.
il est encore trop tôt pour mettre le nez dehors.
lui c'est échappé du climat étouffant de son studio dès les premières lueurs du jour. pour tout un tas de raison. se détourner, d'abord, de ses photos volés. de ces sourires, ces regards qui n'ont de vie que ce qu'il est parvenu à capturer. puis pour étouffer, la doute, la tristesse qui menacent parfois de le submerger. c'est pour tout cela qu'il est venu jusqu'à rosslare, respirer, oublier. surtout, surtout oublier. son vélo, oèn le dépose contre un panneau branlant, non loin des herbes folles. dans sa sacoche, celle qu'il fouille consciencieusement, se trouve une vieille édition d'anna karénine et un thermos de café qu'il a préparé en vu de rester ici toute la matinée.
ses pieds s'enfoncent dans le sable, le brun inspire. son regard s'accroche aux vagues, aux gerbes d'embruns et même, même aux quelques oiseaux qui tournoient dans le ciel. il essaye d'en appercevoir le plumage car il le sait, tout est bon à prendre pour ne pas trop songer sont-ils blanc ? ou gris ? et le bateau ? peut-il en appercevoir les débris, même d'ici ?
son père, le bateau.
c'est typiquement le genre de pensées qu'il repousse chaque fois qu'elles tentent de l'effleurer.
parce qu'il ne veut pas, oèn.
ni croire, ni voir, ni écouter.
parce qu'il espère, un retour, une étreinte, un toucher.
alors de nouveau, le brun écarte. enferme à double tour ses sentiments.
son père est vivant.
ses pas reprennent. s'il donne l'impression de marcher à l'aveugle, le fils callehan sait exactement ce qu'il fait et où il veut aller. car il y a cette place à rosslare, ce carré de sable qu'il a choisi de faire sien. c'était il y a longtemps. avant dillon, avant ula mais depuis, il y revient chaque fois.
peut-être pas cette fois.
oèn avise la silhouette longiligne de ce qui de dos ressemble à un garçon.  est-ce qu'il doit, est-ce qu'il doit rebrousser chemin ? se trouver un nouvel endroit ? la plage est immense. c'est onze kilomètres de solitude, de perspective et de coin à s'approprier. mais c'est celui-ci, qu'oèn veut. pour une raison stupide, stupide et sentimental. alors il tousse, serre dans sa main la lanière en cuir de sa sacoche. excuse-moi. le brun se répète, libère son front de quelques mèches. excuse-moi mais tu es assis à ma place. son nom est inscris dans le sable, même s'il ne se voit pas.


Dernière édition par Oèn Callehan le Sam 8 Juin - 23:38, édité 1 fois
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Invité
Anonymous
Invité
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Re: so far (paddy) (Dim 26 Mai - 13:59)

|  @oèn callehan
so far from all our dreams, from all it means, from you here next to me
le vent pourrait aisément te décoiffer, si tes cheveux n'étaient pas coupés aussi court sur ton crâne. s'ils ne prenaient pas une teinte blonde dégueulasse et décolorée. pourquoi t'as eu cette idée ? t'en sais rien, t'aimes plutôt bien au fond. tu te pinces les lèvres un bref instant, glisses tes doigts contre ton visage, secouant un peu la tête de gauche à droite.

il va pleuvoir.
peut-être.
peut-être pas.
tu t'en fiches bien de savoir, même si ça finira par faire baver les couleurs sur ton carnet. pas de peinture aujourd'hui, un assortiment de crayons dans les teintes grises et bleues, pour poser une nouvelle fois la mer sur papier, même si tu n'es pas convaincu des traits que tu poses sur le grain du carnet.
pas convaincu du tout.
c'est moche, ouais. vraiment moche.

tu te laisses un instant tomber sur le sable, en foutre partout dans tes fringues. de toute manière y'en as déjà plein dans tes chaussures, alors qu'est-ce que ça change ? ça gratte et ça démange, mais t'en as l'habitude, sensation familière depuis que tes gamin, alors bon.
tu glisses tes doigts humidifiés par le sable dans tes cheveux, avant de te redresser, de faire face à la mer. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, soupires longuement. tu soupires un peu, fermes les yeux.

c'est calme, paisible. t'es bien là. tu retiens un petit soupir et profites simplement du clapotis de l'eau. jusqu'à entendre des bruits de pas, un toussotement. une voix. excuse-moi. tu tournes à moitié la tête, distingue une silhouette du coin de l’œil. excuse-moi mais tu es assis à ma place. un rire s'échappe de tes lèvres, tu te tournes un peu plus.
tu le connais.
visage familier.
tu hausses un peu les épaules face au brun, l'air de rien. la plage est à tout le monde. tu te contentes de répondre en posant ton carnet et les crayons dans le sable, à côté de toi. t'as la flemme de bouger. il n'a cas se mettre trois mètres plus loin, t'en sais rien. tu te mords l'intérieur de la joue.
t'as vraiment la flemme de bouger.
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so far (paddy)
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