temp. max 21° | temp. min 11°
précipitations entre 0 et 20%
sortie en mer autorisée.
L'été arrive à Wexford, cela se ressent dans ces températures beaucoup plus estivales. Le temps est doux, le vent se calme et les précipitations se font beaucoup moins fortes.
light between oceans n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
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 (i think it belongs to you)

Abram O'Reilly
Abram O'Reilly
Scars are just another kind of memory
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pseudo : light between oceans.
id card : sean bean / av@rivendell.
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age : soixante ans.
past time : maire de la ville.
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(i think it belongs to you) (Mar 4 Juin - 10:16)
| i think it belongs to you @Meera King & @Oèn Callehan
Alors que Meera se baladait calmement au parc de Wexford, elle a rapidement repéré sur un banc un téléphone portable. Droite dans ses bottes, elle a fini par retrouver le propriétaire du téléphone portable via un annonce sur les réseaux sociaux. C'est donc naturellement qu'elle attend Oèn au café du coin, prête à lui remettre le précieux en main propre. Mais elle n'est pas dupe la belle, et elle veut surtout se rassurer sur le fait qu'il appartient bien au jeune homme.
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Oèn Callehan
Oèn Callehan
The darkness of death is like the evening twilight
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pseudo : sarah,
id card : timothée chalamet, bonnie.
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age : twenty-three years old.
past time : ébéniste, oèn gives a second chance to things..
status : how long can a love remain ? everything he touches is destined to die.
in your pocket : oèn never goes out without his leather bag.
I N › keys, swiss knife, book (actually "the catcher in the rye"), pencil, sketchbook, thermos of coffee.

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Re: (i think it belongs to you) (Sam 8 Juin - 23:33)

|  @meera king
so far from all our dreams, so do what you must do, to find yourself
ses doigts encadrant une tasse fumante, oèn observait par delà la vitrine les rares passants, courant, parapluie au dessus de la tête pour échapper à la bruine incessante de ce début juin. à cette heure de l'après-midi, le jeune homme aurait dû être chez lui à lire pour la centième fois indiana de george sand. il se serait emmitouflé dans un plaide réconfortant, avec la pluie en fond sonore et son inutilité en port étendard. car voilà. voilà un mois qu'il ne travaille plus, un mois pareil à une année, à ne rien faire si ce n'est penser. son studio, bien qu'étouffant lui offre un certain répit. un répit de solitude pour ressasser doutes et détresse sans personne pour le juger ou le prendre en pitié. sa sortie de l'apathie n'est dû qu'à la perte de son téléphone, tout récemment. oèn le sort si peu qu'il ne sait ni où, ni quand il l'a perdu.
peut-être, sans doute ici. ou bien au parc, à la plage. comment savoir ?
le brun s'en est aperçu bien plus tard, en ressentant le besoin de revoir les photos volés qui s'y cachait. en vain, forcément, en vain.
la suite est d'un banal affligeant et désormais, oèn attend. il attend une jeune femme dont l'apparence se résume à la photo de profil qu'il a eu l'occasion d’apercevoir. elle a, un tatouage sur la tempe, ça, il l'a retenu. ses cheveux noir pétrole aussi. le jeune ébéniste quant-à-lui c'est contenter d'une brève description.
d'un pull vert bouteille. qui vous piquera les yeux.
et de ses cheveux long. comme un nid qu'on aimerait raser.
il se fiche pas mal oèn, d'être incapable d'appeler qui que ce soit. il n'a personne à qui parler, personne à se confier. ce qu'il veut c'est retrouver les souvenirs qu'il y a là-dedans. pouvoir poster de nouvelles photos sur son instagram pour rassurer son père sur le fait qu'il l'attend.
encore.
toujours.
éternellement.
il inspire, avale une gorgée de liquide brûlant. pourvu qu'elle fasse vite qu'il pense, que tout ça ne soit pas qu'un ramassis de mensonge.
son cœur déjà si malmené ne s'en remettrait pas, oèn le sait.
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Re: (i think it belongs to you) (Mer 12 Juin - 16:04)

|  @Oèn Callehan
actions speak louder than words
Elle balayait la salle du regard avant même d'y entrer, à la recherche d'un pull vert, porté par un probable étourdi, ou fêtard en pleine gueule de bois, où fêtard étourdi en pleine gueule de bois. Car qui d'autre aurait pu oublier son téléphone sur un banc public ? Il était sagement posé là quand Meera l'aperçu la veille. Il attendait son propriétaire sans bouger, comme un chien électronique très obéissant. Meera, qui n'avait rien de mieux à faire que veiller sur le monde pour se vider l'esprit, était venue se promener dans le parc sans nul autre but que d'attendre et voir ce qui se passerait. Elle s'assit à côté du téléphone et observait. Personne ne lança de regard méfiant dans sa direction, ni ne vint récupérer l'objet statique. Elle resta pourtant de longues minutes avant d'attraper le portable, quand elle décida de reprendre sa balade. Il valait mieux qu'elle le garde, se dit-elle, peu sûre de l'honnêteté des gens, mais absolument certaine sur la sienne. Elle ne parvint pas à allumer l'outil sur le moment, sans doute avait-il était malmené avant d'être abandonné, ou bien n'avait-il simplement plus de batterie. La deuxième option fut la bonne - heureusement pour le ou la propriétaire. Son chargeur ranima donc la bête fatiguée et lui permit de fouiller un peu afin de dénicher le profil de la personne qu'elle soupçonnait être son étourdi. Oèn.

Elle balayait la salle du regard donc, cherchant son étourdi dans le café, et aplatissant ses cheveux humides de bruine. Quel temps de chien pour un mois de juin... Était-ce ça, son nouveau climat ? La côte était magnifique mais le ciel peu clément. Encore moins qu'à Londres, où les étés étaient si doux. Ici le ciel était sans pitié semblait-il... Des souvenirs désagréables faisaient irruption dans son esprit. Ding-ding ! La clochette d'entrée les chassa et elle vit se lever subitement une silhouette verte bouteille dans le coin de la pièce.
- Oèn ? souria-t-elle timidement, serrant le poing autour du téléphone au fond de la poche de sa veste. Bonjour, je suis Meera. Je crois que j'ai quelque chose qui vous appartient...
Elle hésita plusieurs secondes avant de s'asseoir et de commander un thé. Elle voulait rester juste assez pour s'assurer de restitué ce pauvre téléphone abandonné à la bonne personne et ne pas risquer de laisser ses bonnes intentions partir en fumée à cause d'une malheureuse erreur de destinataire opportuniste !
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Oèn Callehan
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Re: (i think it belongs to you) (Mer 12 Juin - 19:12)

|  @meera king
(tout ce que je sais, c’est que tous ceux dont j’ai parlé me manquent pour ainsi dire [...] c’est drôle. ne racontez jamais rien à personne. si vous le faites, tout le monde se met à vous manquer.)

lasse d'observer les passants, oèn s'était plongé avec assiduité dans les pages de l'attrape-cœurs qu'il avait pris la peine de prendre en partant. ce livre, le brun espère le finir. en témoigne son marque-page - un simple bout de papier - soigneusement roulé en boule près de sa tasse de thé. alors, lorsque la clochette a retenti en laissant apparaître une silhouette à l'entrée, oèn c'est contenté de retourner le bouquin

comme pour dire: je te reprend dans un instant,

il ne souhaite pas s'éterniser. ces choses-là, l'ébéniste ne sait pas (ne sait plus) les faire. car les quelques conversations qu'il partage ces derniers temps se terminent toutes de la même façon. après les salutations vient le naufrage et avec, la douleur lancinante de son palpitant. les gens ont besoin d'en parler, il le sait bien. c'est une façon comme une autre d'exorciser l’effroi.
mais oèn n'a ni les mots ni l'esprit assez claires pour ces choses-là. ce qu'il préfère, c'est souffrir en silence, seul, dans son coin.

nul n'a besoin de mesurer son désarroi.

la chaise en face de la sienne grince sur le sol et l'éveille. le brun avise la jeune femme, glisse une mèche derrière son oreille. c'est bien celle de la photo. elle a, les cheveux pétroles et quelques brides de tatouages sur le dos de ses mains.ça le rassure un peu et oèn se décide enfin à lui offrir un sourire. léger, timide aussi.
c'est moi, il confirme, tire sur le col de son haut pour appuyer ses dires. pull vert, cheveux long. enchanté. après cela, le silence s'éternise un peu. il attend un signe, un mot de sa part pour récupérer son bien et retourner aux pages de son ouvrage mais elle n'a pas l'air bien décidé.
le brun plisse légèrement le nez. ses doigts se retrouvent à nouveau autours de la tasse - tiède désormais - c'est un plaisir de connaitre votre nom mais pourrais-je retrouver mon téléphone ? il rajoute. s'il-vous-plait. son regard glisse vers l'extérieur. la pluie semble s'apaiser mais en bon irlandais oèn sait qu'ici, l’accalmie ne dure qu'un temps. c'est précisément pour cette raison que les chalutiers sont restés au port ce matin. cela arrive de plus en plus souvent.

sauf, sauf ce jour-là,

forcément.

merci de l'avoir récupérer. sincèrement. je ne m'en sers pas beaucoup mais il y a dedans des choses que rien ne peut remplacer. il soupire, reconcentre ses yeux vert sur le visage de meera. honnêtement, je ne sais même pas où je l'ai laissé. à la plage peut-être ?  il demande, avale une nouvelle gorgée de thé. tout ça pour dire que j'en ai besoin. vraiment, besoin.
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Re: (i think it belongs to you) (Mar 25 Juin - 22:51)

|  @Oèn Callehan
rather be honest than impressive
"A la plage peut-être ?" elle ne s'attendait pas à ce qu'il se risque si tôt, dans l'interrogatoire qu'elle avait planifié dans sa tête, à la plus grossière des erreurs - une raison pour elle d'avoir un doute. La plage, cette immense flaque d'eau indéchiffrable, rappelle de bien trop mauvais souvenirs à la ville entière désormais ; et pourtant Oèn s'en servait innocemment pour faire la conversation. La réponse typique, la plage. La pluie, le beau temps, et la plage. Meera ne pouvait s'empêcher de se demander s'il s'agissait de la part de l'étourdi qu'elle avait en face d'elle, d'un simple vieux réflexe, ou s'il lui parlait vraiment de la plage, cette plage sur laquelle elle ne veut plus aller. Pas encore. Elle voit la flaque d'un peu plus loin parfois, mais s'efforce de l'ignorer du mieux qu'elle peut - c'est à dire, très mal.
"A la plage peut être ?" grimaçait Meera en répétant la question dans sa tête, avec cette voix nasillarde qu'elle prend quand elle veut faire une imitation. Quelle question idiote! se disait-elle.
"La plage ?" elle répétait, hébétée, fixant le col du pull d'Oèn. Non, ses yeux, Meera, on regarde les gens dans les yeux pas dans le pull. On se redresse, voilà, on arrête de penser à tout ça, on boit son thé encore trop chaud, aïe, aïe, mais c'est ça, c'est le moment présent. On sourit à Oèn, et on repose la tasse brulante un instant.

"J'imagine que tu en as besoin, on est tous accros à ces trucs je te jette pas la pierre, plaisantait-elle sans encore lui rendre le téléphone. Mais je voudrais juste m'assurer de bien le rendre à son propriétaire. Je ne l'ai certainement pas trouvé à la plage ! Je te laisse un autre essai, sinon je vais être obligé de me commander une part de clafoutis pour patienter et te laisser le temps de me convaincre que tu n'es pas un voleur de téléphone opportuniste. Je n'ai pas osé fouiller dedans, au fait. C'est faux. En fait j'ai essayé mais il y a des mots de passe partout ! Et je ne sais pas si tu as la tête du mec à qui il appartient, du coup."
Elle se sentait mieux après son numéro. Plus légère. Un peu moins floue.
Peut-être se méfiait-elle un peu trop ? Wexford était une petite ville, elle n'était pas entièrement remplie d'âmes étrangères comme Londres où les vies se croisaient frénétiquement. Nombres d'habitants ici - même parmi les tout nouveaux - ont aujourd'hui beaucoup plus en commun qu'ils ne semblaient le penser avant. Mais il fallait qu'elle l'ignore, qu'elle ignore ses pensées trop sombres. Étouffes-en une, deux autres naissent...
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