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 je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather)

Solaris Marez
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age : derrière toi, un placard. rien de particulier, une poignée presque petée, une porte grinçante, elle viendrait presque des films d'horreur. têtue, tu y ranges tes balais. vingt-trois balais avec des manches de couleurs différentes, en partant du noir assez obscur au blanc des cieux.
past time : tu te lèves le matin, tu réfléchis, puis tu te rendors. tu as une liste d'activité à faire, que tu peines à respecter. il faut le dire que sortir les chiens de la voisine grincheuse, n'est pas vraiment attractif. tu te cantonnes à des petites escapades inconnues dans des lieux inhabités, des cigarettes enchaînées, des soirées jamais terminées et des sommeils très mouvementés. tu répètes ce cercle jussqu'à ce que tu trouves quelque chose à faire.
status : tu te regardes dans le miroir, tu te trouves sacrément attractive. tu t'embrasses, à travers cette partie de verre, laissant une trace de rouge à lèvre mauve sur celui-ci. cette action que tu répètes à chaque dépression prouve ta situation amoureure, proche de la frustration mais très loin d'un choix de vie. toujours à la recherche du grand A
in your pocket : tu fouilles au plus profond de ta poche que tu peines à connaître maintenant mais il n'y a rien. peut-être une frayeur urbaine, tu détestes mettre des choses dans ta poche. que ce soi la poche arrière, avant droite ou la poche de ton polo assez masculin, tu détestes ça. tu te trimbales donc avec un sac pas du tout en accord avec tes vêtements -qui veut se battre ?-. dans ce sac, tu trouveras un paquet de cigarettes à moitié vide, tu te forces à réguler tes envies. un rouge à lèvres assez effrité, ton téléphone que tu ne connais juste le bouton accueil, et des bijoux que tu oublies d'enlever à chaque fois que tu rentres chez toi. un sac standard de gente féminine quoi.

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je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Sam 6 Juil - 22:47)

les yeux vers le haut, les pupilles fermées, tu te demandes vraiment, si tu es obligée.obligée de te lever le matin par un réveil récurent qui te sort de ton rêve idyllique où le prince charmant t'embrasse langoureusement. obligée de supporter cette masse astronomiquement énorme qu'est ton corps que tu peines à faire tenir roide. obligée de montrer une fille confiante, maître d'un esprit oubliée et d'une conscience inexistante. obligée d'avoir ces pensées là le matin alors que t'as putain de vie se passe super bien. tu ouvres les yeux face à une vue incroyable sur le village. tu te maquilles de marques que certains places au paroxysme de l'échelle du luxe. tu t'habilles avec des sapes que certains attendent des fichus mois pour aligner des centimes qui leurs seront nécessaires pour acheter. pourquoi donc paraître aussi dépressive ? tu t'inventes parfois une vie, à croire que paraître dépressive était une chose à la mode. entre les adolescentes qui se rongent de torture face à des ruptures amoureuses prématurées, et toi qui pleure pour des glaçes vides. tu dois sérieusement te poser des questions sur le sens de ta vie. tu penses vraiment que la vie passive t'aiderait à te prendre en main. FAUX. il faut vraiment que tu te jettes, non pas d'un étage, mais de l'eau dans ta face bien maquillée pour te bouger le cul. alors tu te fais un lavage cerveau après une séance de réflexion paradoxale comme chaque matin avant de vraiment te réveiller.

tu décides donc de vraiment te lever. d'un saut, tu te retrouves dans la salle de bain. dilmne cornellien, masque exfoliant de victoria secret ou gel du visage de NUXE. tu décides de faire un tirage au hasard sur internet, tu prends l'exfoliant, tu te prépares comme à ton habitude. une routine que tu répètes à tes jours gachés, tes jours perdus mais pour une peau sublime. nouveau dilmne pour ta tenue du jour. tu tangues entre un style de printemps que tu avais acheté en amérique, chez Burberry. composé d'un haut assez court, montrant une petite partie de ton ventre toujours aussi plat malgré toutes ses glaces et ses pizzas englouties, un blazzer de chez Gucci fait de petites étoiles rouges et vertes, couleurs de la marque, un pantalon troué de chez Prada, un effet oldschool que tu adorais et des chaussures de chez balenciaga paris. tu aimais vraiment ce genre de vêtements, mais la température ne faisait pas sa part. de l'autre côté, un t-shirt plus long qu'il le devrait de chez ralph lauren, une jupe prada que tu mettais à chaque soirée et des chaussures assez simples de burberry. tu te plantes sur tes deux voutes que sont tes pieds avant de refaire un sondage... aujourd'hui tu porterais un pantalon troué. tu te munis de ton sac, le ventre vide. tu savais qu'un bon petit dej serait servi dans un resto' pas très loin de chez toi. tu as la flemme de descendre les escaliers vers la porte principale, alors tu le fais insonsciemment. tu descends par l'ascenseur de secours. bonne idée ? non. le concierge te gueule dessus, leçon de morale presque innée maintenant. heureusement que tes cheveux longs, blonds frôlant le blanc cachés des airpods. quel invention utile! tu respires une dernière bouffée d'air du hall du bâtiment avant de gâcher tes poumons avec des cigarettes. tu sens ainsi la beauté de l'air pure et naturel. te voilà dehors, comme tout les jours.

@heather hamilton
j'me dis que je dois tout retenir. alors je m'en souviens. mais maintenant je veux tout finir.
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Heather Hamilton
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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Dim 7 Juil - 1:12)


     

Solaris Marez
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>« Et si tu essayais un peu de t’adapter à la vie à la campagne au lieu de continuer à lutter ? Si tu faisais un effort peut-être tu finirais par apprécier cette petite ville. » Ces mots continuait de raisonner dans sa tête, c’était les dernières phrases que lui avait dit Jonathan avant de finir leur appel de hier soir. Avec un soupir elle lui avait promis de faire un effort et même si dans sa voix son agent n’avait pas l’air convaincu il lui avait dit qu’il avait confiance en elle et qu’il était en ce moment en train de discuter avec des amis scénaristes à lui pour voir s’il pouvait lui décrocher une audition. C’était la deuxième fois qu’il lui faisait le coup, elle était certaine qu’il lui disait pour qu’elle arrête de lui rappeler que si elle était morte d’ennuis c’est parce qu’il lui avait dit de venir ici. Certes elle avait déménagé de son plein gré mais elle ne s’attendait pas à ça… Il n’y avait quasiment pas grand-chose pour sortir et elle avait peur d’aller trop souvent au bar car si elle se faisait reconnaitre, elle ne voulait qu’une rumeur disant qu’elle était alcoolique se lance. Comment avait-il fait pour grandir et survivre ici toute son enfance elle se le demandait, dans un sens elle était impressionnée par son agent car cela n’avait pas dû être facile et d’un autre elle comprenait pourquoi il était parti. Il avait beau lui dire qu’il adorait ce village, elle ne le croyait qu’à moitié. Après tout elle était allée parler avec sa mère vu qu’il lui avait dit qu’elle pouvait aller voir les membres de sa famille et la vieille dame lui avait dit que cela devait au moins faire 4 ans qu’il n’était pas venu lui rendre visite, alors elle n’était pas dupe, loin de là !


S'il y avait bien un avantage qu’elle avait trouvé à être ici car bon il y’avait tout de même un point positif dans tout ça, c’est qu’elle pouvait se balader librement. En effet depuis son arrivée, elle s’était fait reconnaitre par quelques personnes cela la faisait d’ailleurs toujours rire quand elle voyait une personne pensait la connaitre donc il avait un petit temps de pause à la regarder puis elle voyait dans leur regard qu’ils reconnaissaient qui elle était. Pour la plupart ce n’était qu’un simple sourire et elle avait pu passer son chemin tranquillement, actuellement elle n’avait pas envie de faire d’effort à parler aux gens sur sa carrière donc cela l’arrangeait et surtout aucun paparazzis dans les environs, être dans le fin fond de l’Irlande avait son avantage. Surtout qu’elle adorait marcher ou faire du jogging, elle n’avait jamais été fan de sports du style yoga, pilate ou autres sports soit disant détente à la mode à L.A, elle n’avait pas la patience et cela finissait toujours par l’énerver plus qu’autres choses.

Aujourd’hui comme depuis cinq jours elle avait décidé de se lancer dans une nouvelle activité, la cuisine. Elle avait toujours adoré manger mais l’avantage de vivre dans une grande ville c’est qu’il était très facile de se commander à manger ou d’avoir le choix niveau restaurant, ici c’était moins le cas. En découvrant la ville, elle s’était rendue compte qu’il y avait un marché le vendredi, c’était le moment parfait pour aller s’acheter de nouveaux ingrédients. De plus elle s’était vite rendu compte que la cuisine saine était quelques choses qui marchaient bien sur les réseaux sociaux alors ses postes avec les plats qu’elle réussissait marchait énormément. Se préparant pour aller au marché, elle enfila un jean épousant parfaitement ses formes avec un chemisier qu’elle ne boutonna pas complétement laissant un petit décolleté et un perfecto. Lançant la musique dans ses écouteurs elle se dirigea tranquillement vers le marché. Arrivant enfin dans le quartier de son lieu de rendez-vous, un vélo arrivant à toute vitesse ne manqua pas de lui rentrer dedans et elle l’évita au dernier moment, rentrant au passage sans faire exprès dans une jeune femme. Dans un premier temps elle regarda le vélo s’éloigner faisant comme si de rien n’était et elle se mit en l’engueuler sachant pertinemment que cela ne servirait à rien.

- C’est ça abruti barre toi ! la prochaine fois que je te croise tu le regretteras !

Puis son attention revint directement sur la personne qu’elle avait bousculé ne sachant si elle l’avait fait tomber ou non.

- Je suis vraiment désolée j’espère que je ne vous ai pas fait mal, ce cycliste a tenté de me tuer !

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status : tu te regardes dans le miroir, tu te trouves sacrément attractive. tu t'embrasses, à travers cette partie de verre, laissant une trace de rouge à lèvre mauve sur celui-ci. cette action que tu répètes à chaque dépression prouve ta situation amoureure, proche de la frustration mais très loin d'un choix de vie. toujours à la recherche du grand A
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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Dim 7 Juil - 20:08)

c'te ville, mais qu'est-ce que tu l'aimais. les rayons de soleil ardant qui te transpercer la peau fébrile d'une couleur opaque. tu te trouvais à l'endroit de tes rêves. rêves miraculeux que tu fesais à chaque fois que tes parents se disputaient. rêves d'un endroit où le calme paisible voire strident te rendrais heureusement. rêves que tu avais arrêté de faire, tu te trouvais au zénith de la dépression. tu ne pouvais plus contrôler tes rêves lucides. tu ne pouvais plus contrôler tes émotions. tu ne pouvais plus te contrôler. le temps passait et tu te calmais. tu avançais de portes obscures à la lumière éclatante d'un avenir prometteur. tu sortais ta tête anodine de ton sac en carton pour pouvoir fendre l'air d'un regard noir et glaçant. tu grimpais un escalier dont les marches balbutiaient face à ton poid assez vain. rêve d'un jour, le silence continentale. rêve d'un soir, une vie aussi calme. tu imagais dans ta tête de nombreuses îles paradisiaques, une noix de coco épluchée dans la main droite, une planche de surf dans celle de gauche, tu rêvais plus que de ça, d'une putain de vie tranquille. c'était pour toi le moyen de pouvoir t'extirper d'une réalité jamais souhaitée. d'une réalité qui se dégradait à chaque bouffée. d'une réalition face à laquelle tu fermais les yeux. tu ne voulais plus te restreindre à pleurer seule. tu ne voulais plus être cette meuf qui regrette son existence. alors, tu as ouvert les yeux.

wexford était pour toi le saint graal d'une tanière pour bébé ours que tu es. une communauté forte qui t'éblouit à chaque passage d'un trottoire à un autre. une population petite qui prône un bien-être que tu n'avais jamais connu à Chicago. les yeux rivés sur les personnes que tu croises, pas un seul de ses chiens que tu avais déjà aimé. les fesses posées sur un banc public, pas une seule merde de pigeon. wexford t'avait donné confiance en toi. ce choix de lieu de vie t'avait donner des ailes. tu pouvais maintenant t'estimer comme tu es vraiment, avant de te troncher la figure d'insulte. grâce à toi, tu vivais une vie meilleure. des soirées sans aucunes disputes ni de rencontres inhabituelles, des paquets de cigarettes que tu achètes au prix d'un ongle de chien à chicago, une qualité de vie que tu n'aurais jamais eu dans ta ville natale à qui tu reproches un taux d'inflation aussi haut que le mont blanc. avec tout ses atouts, ce village te donnait des opportunités que tu n'aurais jamais cru. cette ville t'a permise de changer tes habitudes. des habitudes innées que l'on te blâmait à chicago, peut-êre car ce n'était le lieu approprié pour. le fait de demander son chemin, impossible de le faire dans le CBD de chicago. ils sont tous pressés, tu ne peux pas te mettre en travers de leurs chemins sans te faire bousculer ou jeter de l'autre côté du passage. négocier, certains produits. les prix sont fixés de marbre, inutile de sortir le soutien gorge si tu veux un rabais en amérique. donc soit heureuse, soit heureuse pour lui.

tu te munissais d'un sourire aussi angélique que ta tenue dans le miroir. tu adorais cet ensemble qui te sortait du commun des mortels. tu décides donc de l'imprimer de manière indélébile pour la journée, les fauscettes de chaque côté de ta bouche, les joues rosées, te voilà représentant un visage parfaitement amoureux de cette ville. tu abandonnes une démarche trop rapide, par cette putain d'habitude inutile pour pouvoir te poser et prendre du temps pour inhaler le goudron. tu prenais donc une démarche frôlant le défilé de mode, les jambes bien droites, le regard allant de droite à gauche de part les vitrines montrait des vêtements assez standarts et paysans à ses yeux. tu sens ton téléphone vibrer dans ton sac à main. tu l'attrapes en une fraction de seconde, geste frênetique que tu adoptais à chaque vibration corporelle. tu as le droit de fixer l'écran vain bleu quelque second avant de te faire percuter par un objet dont tu pouvais avoir vu l'arrivée. plaquée contre le sol, tu devenais rouge de rage. ton sourire angélique se dissipait par la colère grandissante. stade numéro 2, tes fauscettes disparaissaient. tu pouvais juste te relever, limite prête à te battre. ton instinct de fille urbaine reprenait le dessus sur toi. à croire que les passants du CBF étaient tous méchants. "Mais ça va pas la tête ? Vous pouvez regarder votre chemin. Un cycliste ça ne tue personne, vous savez!". Une aisance à parler, c'était étrange. Tu n'avais plus rien dans ta bouche, pas un seul bâtonnet à sucer. ta cigarette s'était retrouvée au sol. cerise sur le gâteau. entièrement relevée, tu décides de faire face à cette dame dont tu n'avais pas encore vu le visage."En plus ma cigarette est fichue, de l'argent gâché, vous vous rend..". ta bouche se ferma. le passage de l'air devenait difficile voire impossible. tu devenais doucement pâle, retrouvant ta couleur ordinaire."Je vous connais vous, vous m'dîtes un truc." tu plongeais dans une séance de réflexion. à la recherche de ce visage mémorable, mais pas tant que ça.

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Dim 7 Juil - 22:01)


     

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Bordel cette ville aurait vraiment sa peau… entre la vie palpitante qu’elle y menait depuis un mois pensa-t-elle avec une grosse ironie et maintenant un cycliste fou qui ne devait visiblement pas regarder sur son chemin pour manquer à un poil de cheveux de lui rentrer dedans. Voilà qu’est-ce que ça lui valait de faire des efforts, se faire quasiment renverser. Peut-être l’avait-il prévenu de son arriver en sonnant et qu’elle n’avait rien entendu à cause de la musique dans ses oreilles ? Peut-être, mais elle en doutait fortement vu la vitesse à laquelle il roulait. Manque de chance Heather était rentrée dans quelqu’un, elle ne savait pas si elle avait fait tomber ou quoi, elle était d’abord bien trop occuper à engueuler son agresseur avant de se concentrer sur le dommage qu’elle avait elle-même causé. Enlevant ses écouteurs tout en se retournant pour voir les dégâts elle se rendit compte qu’elle avait fait tomber une jeune fille par terre, elle se mordit la lèvre en espèrent qu’elle ne l’avait pas blessé, il ne manquait plus que ça. C’était vraiment une belle journée qui commençait peut-être qui finalement elle aurait du se mettre à faire un sport à la con comme le pilate au moins elle aurait évité ce genre de problème. La blonde tenta de s’excuser en lui expliquant que ce n’était vraiment pas voulu, surtout qu’elle essayait vraiment de faire profil bas depuis un mois. Cela avait était très dur dans un premier temps, elle avait toujours aimé l’attention que pouvait lui apporter la célébrité et surtout elle postait sa vie sur instagram. Après sa petite histoire avec le paparazzi quand elle était partie de Los Angeles elle avait dû prendre du recul de base pour éviter les commentaires assez virulent de certaines personnes, même si elle avait l’habitude d’en voir passer, le nombre avait triplé. La plupart venait des fans de son ancienne conquête… beaucoup de haine et de menaces de morts pour avoir soit disant osé mettre dans l’embarras leur idole, plus les commentaires homophobes qui allaient avec. Les deux premières semaines elle avait complétement arrêté car mine de rien cela avait été moralement éprouvant pour elle, entre le fait de se faire larguer car elles avaient toutes les deux étaient forcées de faire leur coming-out, elle s’était sentie comme une idiote de voir que son ex faisait passé sa carrière au-dessus de leur relation alors que de son côté elle aurait voulu essayé de continuer leur relation. Même si elle avait été triste au début, elle n’avait pas été tant étonné que ça, dans leur milieu c’était assez fréquent.

Dans tous les cas elle essaya de se rattraper avec la personne qu’elle avait bousculé, elle n’avait pas besoin d’un autre scandale et puis elle imaginait très bien les titres « Heather Hamilton après une agression d’un paparazzi, elle agresse à présent une jeune femme », l’actrice n’avait pas du tout besoin de cela. Si Heather ne souhaitait pas attirer les regards sur elle cela n’avait pas l’air d’être le cas de la blonde dans qui elle venait de rentrer. La réaction étonna la blonde, elle était sérieuse de l’engueuler ?! On lui avait foncé dessus ! En quoi était-elle la fautive dans cette histoire ? Surtout qu’elle lui prenait la tête à priori pour une cigarette. La jeune femme sentit son sang bouillir et sera le poing, il fallait qu’elle reste calme. Elle observa son environnement et remarqua que de plus en plus de gens commençaient à regarder dans leur direction. Heather avait envie de chouiner, elle attendait déjà la voix de Jonathan la sermonnant sur le fait d’être plus prudente et que ce n’était pas avec ce genre de comportement qu’elle arrangerait son cas. Essayant de son mieux de calmer les choses sans penser avoir un réel succès elle reprit la parole un peu agacé mais en essayant de garder un ton calme.

- J’ai une amie qui s’est déjà retrouvée le pied dans le plâtre à cause d’un cycliste alors je pense que si, on peut se faire blesser par une personne incapable de regarder où elle va.  Et pour ce qui est de la cigarette je peux vous racheter un paquet en excuse et les frais de pressing pour votre haut Burberry…

Remarquant que la jeune femme c’était arrêtée en plein milieu de sa phrase, Heather la regarda curieusement en se demandant ce qui pouvait se passer, puis elle remarqua le regard de la jeune femme et elle entendit les mots qui sortit en suivant de sa bouche. Elle pesta mentalement, il ne manquait plus que ça, elle s’était faite reconnaitre enfin pas tout à fait mais vu la réflexion de la jeune femme ça n’allait peut-être pas tarder. Dans un premier temps elle décida de jouer les innocente peut-être qu’elle l’avait déjà vu vite fait dans un épisode d’une série et qu’elle ne s’en rappellerait pas.

- On me le dit souvent, vous savez j’ai un de ces visages commun…

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Dim 7 Juil - 22:50)

ouverte. telle fut ta bouche quand tu es née. un néophyte ressemblant à un chien assoifé brisant à peine le placenta de sa mère. on voyait déjà les premiers abords stéréotypés que l'on a d'un bébé parlant: une tête de mule qui avance frôtant les pieds au sol, une pie aussi bavarde que les pleurs d'un nouveau-né. on savait dès le début cette bouche de lèvres tout hérissées allait causait plus de problèmes qu'en résoudre. le temps passait. la bave à l'intérieur de ta bouche s'assechait aussi rapidement que les injures y sortaient. tu n'étais pas une fille facile. les nerfs sur des oeufs tout fraîchement kidnappés de leurs mères, tu es une fille qui s'énerve aussi facilement que l'on te parle. il ne te suffit qu'une miraculée étoile s'aligne de manière à faire tomber ton mascara pour que ta journée soit gachée, que tu t'énerves à chaque rond point, à chaque vitesse mal passée. frôlant l'émotivité, ton envie de tout bien faire améliorait cette sentation d'énervement en une émotion d'hystérie. il ne valait mieux pas que l'on vienne te chercher lorsque tu te trouves dans ces deux états de ton toi-même. un cafard à ne pas écraser, une tasse à ne pas renverser, une branche à ne pas casser, un fruit à ne pas manger. pour sauver la planète, il ne valait mieux pas te déranger dans un état aussi second. aucun contrôle de toi-même. les insultes sortent de manière innée, ton esprit inerte, à l'intérieur de ce corps angélique. un seul moyen de cohabiter: la cigarette. lien dévastateur entre la colère et toi-même. faiseur de relation entre toi et toi-même. entre toi avant et toi après. la cigarette est le remède que l'on attend à chaque fois que tu t'énerves.

parfois la vie te sourit, parfois non. parfois elle te montre son visage aussi beau que la nature elle-même. ces arbres, ces fleurs, ces alizées qui te laissent savourer le moment présent. ces mistrals, ces pluies, ces orages, ces choses-là que l'on te présente sur un plateau dorée. ce plateau que tu savoures qui te ramène sur terre. cette terre que tu adores. tu profites de chaque bouffée d'air que tu arrives à prendre. tu vis ta vie. cela si la vie te le permet. certaines fois, elle ne se lève que de son pied gauche. elle te jette des merdes à la gueule. elle te jette ses fruits pourris dans la bouche pour que tu les manges. tu fais tomber ton mascara. tu fais tomber ton café. tu oublies de remonter ta braguette. tu oublies de fermer l'ascenseur de ton penthouse. parfois la vie te fait comprendre que cette journée n'est pas la tienne. mais tu continues de répéter dans ta tête ce qui ne te tue pas te rend plus fort. alors tu t'avances. à contre-sens contre les baïnes, contre les courants que maman la vie te créer. contre les peaux de bananes que la vie t'a jetées. mais ce n'est rien, tu n'as qu'une idée en tête, alors tu fonces tête baissée. à force d'en faire qu'à ta tête, t'as appris à faire avec. prendre des balles dans le torse à chaque fois, tu as compris qu'un gilet par balle serait nécessaire. alors tu te durcis le mental. tu te fermes avec des oeillères pour pouvoir mieux savourer ta route irréprochable que tu traces sur le moment. alors tu deviens la maîtresse de ta vie.

aujourd'hui, la vie t'avait donner un bon gros coup dans le ventre. façon de parler, tu te fais bousculer. début de journée que tu avais aussi redouté qu'un entretien d'embauche. tu peines à te relever face à cette étreinte que tu t'empêches de regarder. ton visage s'était doucement éclarci face à cette étrange sensation de déjà-vu. blackout totale dans ton cervelet. tu mobilisais presque cent pourcent de ton cerveau, essayant de te familiariser avec ce visage qui se fermait doucement dans ta mémoire. tu te tenais entièrement droite à ce moment, le sac sous le bras, les yeux rivés sur les siens. on pouvait presque voir des pupilles entièrement noires face à cette situation presque malaisante pour un avis préjugé extérieur. apeurée par le malaise, tu devais t'en aller. d'un côté, tu ne voulais pas traîner avec cette catin qui avait gâché ta cigarette. de l'autre côté, tu voulais absolument connaître ce qui se cachait derrière ce visage. le cercle de pairs se fermait progressivement. elle ne faisait pas partie de la famille. un diamètre divisé par deux, ce n'était pas une connaissance. têtue, tu ne pouvais pas abandonner aussi rapidement et aussi proche du but. Interrompue dans tes pensées par les dires de la dame. d'une succession de haut en bas, tu te rends compte que ton t-shirt est vraiment tâché. Miséricorde incompréhensible, c'est impossible pour toi d'avoir une tenue tâchée. Tu décides donc de te prendre en main."en soit, j'aurais pu te casser la gueule directement pour mon haut et ma cigarette, mais je te propose un deal. on va boire un café et on oublie, deal ?" Gamine comme tu es, tu lui tends ton point comme pour un check d'une vie de quartier. a priori, une recherche aussi aboutie menerait à un comportement différent de la normale. maintenant, à elle de choisir.


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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Lun 8 Juil - 0:46)


     

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Je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu
La journée venait à peine de commencer qu’elle devenait déjà étrange… non inattendu c’était le bon mot. Heather aimait quand la vie pouvait se montrer parfois imprévisible, elle aimait le plaisir de parfois se retrouvait dans un lieu ou faire une activité qu’elle n’avait pas prévu et des fois elle en tirait encore plus de joie que ce qu’elle devait réaliser à la base. C’était comme ça qu’une fois elle s’était retrouvée sur un yacht à Ibiza après avoir perdu un pari avec une de ses meilleures amies de l’époque, ce qui avait engendré un week-end de fête non-stop. Elle ne se souvenait pas de tout mais qu’elle avait bien rigolé et que l’alcool avait coulé à flot. C’était aussi l’une des choses qu’elle n’aimait pas ici, ne connaissant pas grand monde et étant une petite ville, l’imprévisible n’arrivait pas souvent, généralement la blonde avait un plan pour la journée et elle le réalisait sans le moindre souci. Et là avec cette histoire certes un peu désagréable, elle avait tout de même l’impression qu’il y avait un peu d’action dans sa vie. Elle en avait presque oublié la raison pour laquelle elle était sorti en premier plan, il fallut qu’elle se souvienne qu’elle avait un sac en tissu dans les mains en plus de son sac à main pour se rappeler qu’elle avait prévue de faire un tour au marché pour s’acheter des légumes.

Même si cela lui changeait de son train-train habituel, la blonde ne faisait actuellement pas la maligne, elle essayait de gérer la galère dans laquelle elle s’était mise avec des pincettes. Mais elle n’avait jamais été délicate surtout qu’elle sentait que cela pouvait lui exploser au visage à tout moment. Surtout qu’Heather ne pensait pas que la jeune femme qu’elle avait bousculée lui prendrait tant la tête que ça. Tous les gens d’ici étaient comme ça ? Où il ne s’agissait que de la chance qui continuait d’agir et elle était tombée sur la personne la plus casse pied du village ? Elle s’était pourtant excusée gentiment pour une fois, offrant même la possibilité de lui racheter un paquet de cigarette et de nettoyer son haut qu’elle avait malencontreusement taché durant la chute. D’ailleurs elle remarqua rapidement qu’il s’agissait d’un vêtement de marque à son plus grand étonnement. Cela devait être la première personne qu’elle croisait avec ce genre de vêtement ce qui attira sa curiosité. D’ailleurs si la blondinette n’avait pas été si malpolie, Heather lui aurait surement demandé s’il y avait un magasin de vêtements de luxe dans le coin. Elle n’avait jamais été une grosse grosse fan de vêtements mais elle aimait bien de temps en temps se faire plaisir, cela lui redonnait toujours un peu de confiance en elle. Surtout qu’en partant elle n’avait même pas pu embarquer la moitié de ses vêtements et il était temps de porter un peu de neuf car elle avait l’impression de porter en boucle la même chose.

L’actrice fut vite rattrapée par la réalité lorsque la demoiselle en face d’elle sembla la reconnaitre. Elle joua la fille crédule qui ne savait pas de quoi elle pouvait bien parler, cela sembla marcher. Heather vit le conflit qui devait se passer dans l’esprit de la fille qui avait l’air de tout de même chercher à mettre un nom sur son visage. La blonde se sentit soulagé quand elle remarqua qu’elle n’y arriva pas, peut-être qu’elle allait enfin pouvoir reprendre son chemin. Quelle fut pas sa surprise en entendant les nouvelles paroles de son interlocutrice, elle ne s’attendait tellement pas à ça qu’elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. Elle voulait lui casser la gueule pour avoir une histoire de vêtement et de cigarette ? Pour qui elle se prenait cette petite ? Elle avait presque envie de lui dire qui elle était pour lui faire fermer son caqué. Mais le plus surprenant dans tout ça c’est qu’elle lui proposait un café ? Elle qui aimait les retournements de situation, en voilà un qu’elle n’avait pas vu venir. Qu’est-ce que c’était que ce phénomène, il s’agissait d’une technique de drague ? Heather ne savait pas du tout à quoi s’attendre et quoi répondre. Voyant la jeune femme lui tendre le poing, l’actrice lui fit un check d’une manière un peu intriguée mais avec un petit sourire en coin car la situation avait fini par commencer à l’amuser.


- Deal je te laisse choisir le lieu et je te l’offre en signe d’excuse évidemment et je ne pense pas que tu aurais pu me casser la gueule. J’ai pris des cours d’arts martiaux et j’étais plutôt douée.

Honnêtement elle avait dû prendre 4 ou 5 cours de karaté pour un rôle car elle voulait donner l’impression qu’elle maitrisait quelques techniques de combats pour une scène d’action qu’elle avait dû jouer mais elle ne voulait pas se laissé faire par une fille qui la menaçait dans la rue. Elle laissa la jeune fille les guider jusqu’au café.


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age : derrière toi, un placard. rien de particulier, une poignée presque petée, une porte grinçante, elle viendrait presque des films d'horreur. têtue, tu y ranges tes balais. vingt-trois balais avec des manches de couleurs différentes, en partant du noir assez obscur au blanc des cieux.
past time : tu te lèves le matin, tu réfléchis, puis tu te rendors. tu as une liste d'activité à faire, que tu peines à respecter. il faut le dire que sortir les chiens de la voisine grincheuse, n'est pas vraiment attractif. tu te cantonnes à des petites escapades inconnues dans des lieux inhabités, des cigarettes enchaînées, des soirées jamais terminées et des sommeils très mouvementés. tu répètes ce cercle jussqu'à ce que tu trouves quelque chose à faire.
status : tu te regardes dans le miroir, tu te trouves sacrément attractive. tu t'embrasses, à travers cette partie de verre, laissant une trace de rouge à lèvre mauve sur celui-ci. cette action que tu répètes à chaque dépression prouve ta situation amoureure, proche de la frustration mais très loin d'un choix de vie. toujours à la recherche du grand A
in your pocket : tu fouilles au plus profond de ta poche que tu peines à connaître maintenant mais il n'y a rien. peut-être une frayeur urbaine, tu détestes mettre des choses dans ta poche. que ce soi la poche arrière, avant droite ou la poche de ton polo assez masculin, tu détestes ça. tu te trimbales donc avec un sac pas du tout en accord avec tes vêtements -qui veut se battre ?-. dans ce sac, tu trouveras un paquet de cigarettes à moitié vide, tu te forces à réguler tes envies. un rouge à lèvres assez effrité, ton téléphone que tu ne connais juste le bouton accueil, et des bijoux que tu oublies d'enlever à chaque fois que tu rentres chez toi. un sac standard de gente féminine quoi.

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Lun 8 Juil - 10:36)

dans les vents orientés au sud, tu marches à contre-sens. tu t'efforces de te prendre le vent dans la tronche pour pouvoir mieux savourer ta vie. tu t'en fous de l'avis des autres, de la populasse éronnée qui te force à agir pour ce que tu n'es pas. tu es un électron libre dans un champ magnétique. les gens vont te cogner, te rabaisser, te déglinguer, te mettre au plus bas de ton estime, mais tu dois continuer à avancer. peut importe les coups et les blesses, tu dois savoir te relever, leçon de vie que tu as appris étant toutes petites. les comptines de ta maman retentissent dans ta tête. si tu as un rêve, va le chercher bébé. n'aie pas peur de perdre, tu vas t'y retrouver. une phrase anodine qui te donne des ailes. des ailes qui te permettent de fendre les idées fixées sur toi. tu as carrément une philosophie étrange et originale derrière toi, maintenant les dés sont dans ta main. à toi de choisir de le respecter, ou à agir comme un mouton de la société. tu sais au plus profond de ta poitrine, que tu as toujours voulu être différente des autres. un style vestimentaire que tu as nommé "worst" étant donné que tu t'en fous du pire. un language familier que tu as jamais eu honte de cacher, des injures que tu n'as jamais voulu camouflée, un caractère fort que tu n'as jamais voulu cassé. tu as tout pour être différente, alors continue dans ton chemin pour mieux te rendre à l'évidence. savoure encore plus ton originalité. il ne te sert à rien à te cantonner à une population malade, alors soit heureuse et devient celle que tu veux vraiment, que les autres le veulent ou non. devient ce que tu as toujours voulu être, que les autres te rabaissent ou non. profite de ta vie, que les autres soient malades ou non.

dès la naissance, on a su que tu aurais été différente. entre les pleurs transparents et le fait de ne boire que du biberon, le canard noir de la famille avait été enfin découvert. on écorche ton prénom lorsque l'on t'appelle au tableau. on te dit de respecter les règles, mais tu ne veux pas. tu ne veux pas devenir ce que les autres ont envie que tu deviennes. alors tu recules. les autres aiment pas les gens qui fument, alors tu fumes tout les jours. les gens n'aiment pas les gamines, alors tu ravives la flamme de gamine au plus profond de toi. la population n'aime pas les filles du quartier, voire mal-polie, alors tu continues à être toi-même, qu'ils le veuillent ou non. ce n'est pas de l'arrogance ou de la provocation, tu vois cela comme un moyen d'expansion de ton caractère. une libertée prématurée que peine à faire grandir au plus profond de tes abysses internes. une société de chicago qui ne te permet pas de le faire. méprise par les lois, emprisonnée par les préjugé, c'est difficile de se libérer. alors tu ne fais pas comme les autres, et tu pars. wexford, le lieu d'expansion de rêve. aucun jugement de la population, aucune peur, aucun problème pour ton caractère fort et honnête. alors tu t'éclates.

en te levant ce matin, tu savais que ta journée serait dégueulasse. mais tu y vas quand même, pourquoi écouter son esprit maléfique ou mélodieux ? pourquoi lui donner du pouvoir alors que c'est toi la queen. tu enchaînes les flops, le mascara, la cigarette gâchée, le t-shirt tâchée, tu jouais pour la fille trop narcissique. inconsciemment, c'était évidemment ton caractère. tu ne pouvais pas le changer que tu le veuilles ou non. ta voix gazouillant, tanguant entre la colère et la stupéfaction. tu jouais d'un ton mélodieux et chaleureux vers une tonalité grave et colérique. tu passais de deux états de toi-même à un état stable, cet état situait parfaitement entre la colère et la joie. aucunes patronymes pour le nommer, juste une sensation étrange. tes gestes quant à eux étaient calmes. tu aggripais ton sac à main d'une manière froide et soulagée. tu gardais ton regard fixé sur les yeux de la dame. des pupilles profondes comme pour pouvoir retrouver son identité au plus loin de son globe oculaire. tu fronçais légèrement les sourcils comme pour te concentrer au maximum. tu ne pouvais pas abandonner aussi proche. tu avais une mémoire assez courte. des rêves très abstraits, des souvenirs aussi sombres que l'encre d'un stylo noir, des visages troués par la non-connaissances. tu as fait sacrément beaucoup de choses dans cette putain de grosse vie. tu avais essayé de tout retenir comme on t'avait dit, mais c'était impossible. cependant, ce visage était reconnu. tu ne savais pas dans quelle partie de ton cerveau elle se trouvait, mais tu savais que cette bouille avait déjà croisé ton regard. tu décides de t'arrêter de penser, de ressasser, de réfléchir. il faut quand même être sociable. face à la réaction de la dame, elle se retournait, s'arrêtant dans sa marche. faisant semblant d'être prête à lui sauter dessus pour lui infliger des coups, comme soudainement. gamine que tu es, tu savais faire des blagues. les genoux fléchis, le regard noir, tu étais presque un loup affamé."on a fait un deal, j'ai tout oublié. je vois pas de quoi tu parles.". Tu gardais cette lueur qui te faisait agir comme une gamine, mais tu n'avais pas honte de le montrer. une sorte de bipolarité naissait en toi, entre la fille riche et sérieuse, et la chienne de quartier immature. à toi de jouer entre les deux.

tu t'avançais vers le café, avec une démarche assez efféminée, une enseigne que tu connaissais étant donné que ton ex y était serveur. tu n'es pas comme ces gamines qui refusent de revoir leur ex, tu es une fille qui adore narguer, alors tu y vas. tu t'y avances levant ton doigt pour montrer ton pouce et ton index. ce geste signifiait une table pour deux, habituée tu n'avais pas attendu que l'on te le demande. tu te retournes d'un pivot pour aperçevoir la dame derrière toi, assez silencieuse."ça te va ?" c'était un café assez prisé, on pouvait le voir par des tables sur terrasse presque entièrement pleine. une carte avec des prix abordables, des choix assez libres, tu venais souvent ici. tu tutoyais la dame sans vraiment la connaître: zeste d'un language familier trop innée. tu attendais sa réaction avant de pouvoir entrer dans l'enseigne. malgré d'être une catin, tu savais pertinemment que le respect était obligatoire.


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j'me dis que je dois tout retenir. alors je m'en souviens. mais maintenant je veux tout finir.

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Lun 8 Juil - 20:53)


     

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Cette jeune femme était définitivement bizarre… C’était ce qui trottait dans la tête d’Heather de plus en plus en continuant sa discussion avec la blonde. Son interlocutrice dégageait une réelle énergie chaotique, elle avait l’air tout à fait imprévisible. Mais bon rien qui ne paraissait pas gérable aux yeux de l’actrice après tout ce n’était pas la première fois qu’elle avait affaire à une personne un peu étrange à ses yeux. Il fallait dire que le monde du show-biz regorgeait de personne qui pouvait être loufoque et assez excentrique. Elle avait toujours admiré ce genre de personnes, ceux qui n’en avaient rien à faire que la manière dont ils agissent ou ce qu’ils disent puisse affecter leur carrière des fois cela leur permettait même de pouvoir en jouer et décrocher ce qu’ils souhaitaient avoir. Heather n’était pas aussi courageuse, il suffisait de voir comment elle avait géré toute la situation autour de sa sexualité, elle n’en avait pas honte du moins c’est ce qu’elle pensait. Après tout elle avait tenté plusieurs fois de le dire mais elle n’était jamais passée à l’action, elle n’avait pas eu les ovaires pour le faire. A chaque fois qu’on avait réussi à la dissuadé c’était grâce à la peur « tu ne trouveras plus de travail », « tu feras les même rôles pour toujours si tu le dis », « cela serait un suicide pour ta carrière actuellement » et le pire c’est que cela fonctionnait. Cela déclenchait en elle ce sentiment de culpabilité qu’elle n’était pas quelqu’un de bien et au final une part d’elle avait fini par ne pas s’accepter et que continuer de vivre dans l’ombre était une bonne chose. Et pourtant elle se considérait comme quelqu’un de franc, qui ne mâchait pas ses mots si elle avait quelque chose à dire mais au final son image publique était bien différente de la réalité, elle avait pourtant eu quelques histoires avec d’autres célébrités qui si elles n’avaient pas été étouffé aurait fait ressortir son caractère bien plus piquant que la presse ne laissait le croire. Enfin avec cette histoire-là, elle se disait qu’elle avait peut-être fait tant d’efforts pour rien et que finalement, la blonde devrait partir sur une manière de pensées qui se résumé à n’en avoir rien à faire de ce que pouvait bien penser les gens.

C’était peut-être la logique qu’utiliser la jeune femme en face d’elle, après tout elle avait encore plus attiré l’attention sur elles en l’engueulant après cette histoire avec le cycliste pour une raison ridicule. Si pour le moment elle restait calme, elle sentait qu’elle allait finir par démarrer à son tour rapidement. Mais le changement de comportement de la jeune fille l’a pris de court et elle fut pour le moins surprise mais tout cela attiré vraiment la curiosité d’Heather, en plus elle ne l’avait pas reconnu donc finalement tout était bénéfique pour elle. Elle rétorqua qu’elle n’aurait pas eu de mal à se défendre si jamais elle voulait l’attaque, un pseudo mensonge mais dont elle espérait qu’il passerait car elle te comptait pas se laissé faire. Pendant une seconde elle pensa que son excuse fonctionnait car elle eut l’air de partir en direction d’un café et d’un coup la fille se retourna prête à s’élancer pour la frapper. Par reflexe Heather recula d’un pas voulant éviter le coup en espérant qu’elle ne touche pas à son visage. Puis elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une blague… elle sentit le regret d’avoir accepté l’invitation monter rapidement. Dans quelle situation c’était elle encore mise ? L’actrice pensait qu’elle pouvait gérer la situation mais à présent elle était moins confiante envers cette affirmation. Cela lui rappelait un jour où elle était tombée sur un fan vraiment bizarre, dans un premier temps il lui avait paru normal. Il l’avait reconnu dans la rue puis interpellé pour une photo et avait discuté un petit peu, la conversation était agréable au début mais petit à petit c’était devenu de plus en plus bizarre. Des questions bien trop personnel, elle avait essayé tant bien que mal de se débarrasser de lui sans succès avant qu’il ne lui propose de la laissé tranquille que si elle l’étranglait un petit peu. Heather se rappellerait toujours ce sentiment qui l’avait  traversé ne sachant pas du tout comment réagir, elle lui avait donné une baffe et était parti presque en courant. La blonde espérait qu’elle n’était pas tombée sur quelqu’un du même style.

L’actrice suivie silencieusement la jeune femme étant un peu en retrait derrière pour rester sur ses gardes, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Elle enfila ses lunettes de soleil voyant qu’il pointait le bout de son nez et elles arrivèrent à un café qui semblait bondé. Bon au moins vu le monde elle était certaine qu’il ne lui arriverait pas grand-chose ici au moins l’offre de café semblait réellement tenir la route. Heather y était souvent passée devant et l’avait mis dans sa liste des choses à tester vu le monde, ce qu’ils proposaient ne devait pas être mauvais. Lorsque la blonde lui demanda si l’endroit lui allait, Heather remarqua qu’elle la tutoyait depuis tout à l’heure. C’est vrai qu’elles avaient le même âge et ce n’était pas quelque chose qui l’a dérangé spécialement, surtout une habitude par politesse. Elle sentait aussi que son interlocutrice testait sa patience et elle ne se ferait pas avoir à ce petit jeu.


- Oui ça me va, l’on peut prendre une place en terrasse si ça ne te dérange pas ? J’aimerais profiter du soleil. Tu viens souvent ici ?



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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Lun 8 Juil - 22:03)

le caractère paraît tel un tableau abstrait. une peinture dont tu ne peux déceler les lignes principales. une mélodie dont tu ne peux pas reconnaître les tonalités. un sport tu ne connais les règles. un animal dont tu ne peux pas dresser. tu étais un châton sauvage, un tigreau avec des yeux bleus. un animal dont on ne pouvait prévoir les gestes, les attaques, les insultes. tu ouvrais les yeux pour la première fois, te voilà déjà encerclée d'un caractère fort et original. toi, solaris, tu développera une personnalité que tes parents auront du mal à apaiser, à dresser. tu t'exécutes face aux ordres de ton père. tu obéis aveuglement, en sachant que ton coeur n'était que sur le bas côté. ton mental te poussait à faire pousser la germe de la haine contre ton père. cette haine qui te suivra toute ta vie. ton mental implante des sentiments au marqueur indélébile. à toi de choisir lesquels. tout tes souvenirs construisait un arbre qu'on plantait au fond de toi-même. ces souvenirs là, ces cauchemars là, te rendaient complètement folles. on te croirait folle mais tu étais tout simplement toi. tu développais à chaque étape de ta vie. ton premier cauchemar, ce fameux, t'avais rendu presque inerte face à tes peurs, face aux choses effroyantes que tu fais face. les filles de ton âge, apeurées par une simple araignée, toi, amusée par la bête insensée. l'arachnophobie devenait pour toi un simple long mot du dictionnaire. les gars, eux, ont peur de se faire recaler par la fille la plus riche de l'école, alors toi, tu continues à les repousser. aussi méchante et froide, tu adores le faire pour observer leur tête de constipés, effleurée par des larmes de tristesse. deux ans après, tu développes certaines caractéristiques. tu découvres la supercherie de ton petit copain  avec une autre fille. aussi méchante que tu l'es, tu le ridiculises. une vidéo de lui assez malaisante de lui en train d'essayer de soulever des poids à la salle, diffusée entièrement dans le lycée. après cette relation, tu as compris que l'honnêteté était super importante dans ta vie. tu te prenais des insultes inutiles dans la tronche, des mots vains, des injures inutiles, mais tu aimais le geste. l'honnêteté de le dire entièrement, en personne, et aussi méchamment. des limaces dans ta bouche, tu ne peux pas vraiment te retenir de parler. quand tu as quelque chose dans la bouche, tu le jettes au visage de l'interlocuteur. entre les hésitations, les balbutiements, tu n'en veux plus. tu largues tes pensées aussi rapidement qu'elles t'y parviennent.

d'un côté, tu arrives à te retenir. tu as appris au plus profond de ton expérience vitale les règles importantes d'une vie en société, d'un bien-être commun, d'une cohabitation locale. alors tu te maîtrises. tu refuses de te laisser aller. tu pensais vraiment pas abandonner aussi proche de l'os que l'on t'avait promis. tu étais si proche de réveler l'identité, mais tu voyais ça comme un mur de brique. ne fonce pas dedans, détruit-le, ou contourne-le, utilise la foule esimation de tes os, de tes nerfs pour pouvoir y parvenir. tu te prêtes donc aux règles de vie essentielles que tu ne respectais pas autant. un regard assez vif et accueillant, tes yeux bleus devaient être mis en valeur, alors pourquoi les gachés par des putains de lunettes de soleil cartier que tu ne connaissais pas vraiment la beauté que l'on te l'avait promis. un ton de voix gazouillant et chaleureux, il ne fallait pas ruiner tes cordes vocales autant que tes poumons précédemment. des règles que tu avais pas vraiment connu dans ton enfance. à chicago, l'apparence physique n'est qu'un détail. on te blâme sur ce que tu es vraiment et non pas ce que tu montres. ils sont intelligents ces chiens. ils préfèrent te donner une mauvaise personnalité au lieu de t'observer dans ta splendeur. alors tu ne fais plus d'efforts, et tu te laisses emporter.

tu paraîssais tout-à-fait normal. une légère marche que tu connaissais assez souvent maintenant. de ton penthouse au café, tu connaissais chaque pavé de brique que tu posais ton talon dessus. tu avais fait l'aller-retour de nombreuses vaines fois. entre le fait de ne pas se cuisiner des plats aussi gastronomiquement que dans les films et la flemme d'allumer le four, tu te retrouvais toujours dans ce café. tu ne te prêtais pas à un caractère attentionné, tu t'avançais sans savoir réellement si elle te suivait. tu marchais vers le café, qu'elle te suive ou non, mais au fond de toi, c'est différent. tu voulais absolument la connaître. tu avais cette sensation d'une père précieuse à poncer, un tableau à réveler, un mystère à résoudre. tu te retournes l'interrogeant sur son avis. gardant ce sourire marquant tes fauscettes de petite fille. des yeux ouverts et accueillant, du moins tu le pensais. tu gardais une sorte d'estime de toi-même pour ne pas faire fuir les personnes autour de toi. face à son approbation, tu te diriges directement vers la terrasse. tu ne t'attendais pas vraiment à ce que le serveur qui te montrait une place libre, choisisse une à l'intérieur. tu lui fais un clin d'oeil, pointant ton doigt vers une table à l'exérieur. reflèxe de chicago, toujours négocier. tu t'assois assez fluidement sur la chaise qui te paraîssait assez dure pour un endroit prisé. tu poses ton sac sur tes genoux. on avait beau être une jolie ville, les voleurs rôdaient. tu adoptais ton un regard passionné dans les yeux de ton interlocutrice."solaris marez, jeune fêtarde, et toi ?" tu tendais une main assez douce et soyeuse que tu avais fraîchement lavée avant de sortir de chez toi. presque hypercondriaque, tu ne peux pas sortir avec les mains sales, c'es impossible.


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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Mer 10 Juil - 2:13)


     

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Je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu
Finalement cette ville ne craignait pas tant que ça, elle se suprit elle-même à le penser, mais en regardant ce café Heather sentit comme un réchauffement dans son cœur. Elle n’y avait jamais prêté attention, il fallait dire qu’elle n’était jamais trop venue dans ce coin de la ville pendant son effervescence. Elle sentait que cette petite ville avait finalement du potentiel, en effet il y’avait pas mal de monde dans ce café et les ruelles aux alentours, cela donnait une impression de dynamisme qu’elle n’avait jamais perçu jusqu’à présent. Même le lieu où elles étaient avait l’air sympa, elle regardait les serveurs passer avec ce qu’ils tenaient dans les mains et une bonne odeur de café se dégageait des tasses et leurs viennoiseries avaient l’air bonne. Elle était presque dégoutée d’être seule car si elle avait pu elle aurait demandé de l’aide pour faire une belle photo pour son compte insta. Elle ne savait pas si elle avait finalement rendu les armes et avait baissé sa barre d’attentes pour être satisfaite car l’actrice savait qu’il ne fallait pas trop s’attendre à quoi que ce soit d’une ville pareil ou que le charme la ville commençait à déteindre sur elle. Ça lui rappelait une fois lors d’un voyage en Italie alors qu’elle était perdue en Toscane au beau milieu de rien et qu’elle mourrait de faim. La jeune femme était tombée sur un petit village magnifique où elle avait passé une excellente journée en prenant plein de photo et qu’elle était allée dans un petit restaurant délicieux. Alors Wexford était surement une destination sympa pour passer quelques jours mais son avis ne changerait pas en se disant que pour y vivre c’était la mort. Heather savoura ce petit instant de plaisir en se rappelant qu’elle n’était pas seule mais avec une inconnue tout à fait originale, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si elle devait être inquiète pour ce qui allait venir en suivant ou si elle devait laissé simplement courir sa curiosité et que la jeune femme se révèlerait aussi intéressante qu’elle le pensait au fond car elle en plus d’être jolie à regarder, elle dégageait vraiment une aura spéciale et ce genre de personne avait toujours intrigué Heather.

Heather ne tarda pas à demander à sa partenaire du moment si elle souhaitait aller à l’extérieur, elle fut ravie de voir que la jeune femme avait l’air de son avis et éblouit par ce nouvel aspect qu’elle était en train de voir, c’était totalement différent de la blonde qui l’engueulait 15 minutes plus tôt et ce n’était pas plus mal. Elle hallucina à moitié quand le serveur leur proposa dans un premier temps un table à l’intérieur, pour une fois qu’il ne pleuvait pas. Pendant un instant elle crut que la blonde allait le suivre mais elle remarqua qu’elle lui fit un geste comme si elle le connaissait et elles se dirigèrent vers une des dernières tables restantes dehors. Etait-elle une habituée ? Dans tous les cas elle s’en fichait, l’actrice avait eu ce qu’elle voulait. Elle posa son sac à main près de ses pieds à terre contre un coin de la table et avant que son regard ne se dirige vers le menu, la jeune femme attira son attention et lui tendit la main et se présenta. Heather l’attrapa et lui serra, Solaris… c’était peu commun comme prénom, c’était la première fois qu’elle l’entendait, elle se demanda si c’était un prénom originaire d’un autre pays ou tout simplement inventé, c’était la mode ces jours-ci. Quand elle voyait certain de ses collègues  avoir des enfants et leur donné des prénoms inventés encore plus bizarre les uns que les autres, elle se posait la question de savoir si il n’y avait pas une compétition pour savoir qui donnera le prénom le plus jolie et étrange à un enfant, il faudrait qu’elle demande à Alison une amie à elle qui venait d’accoucher récemment. En tout cas il s’agissait d’un prénom original pour aller avec une personnalité originale. La deuxième partie de sa phrase la fit sourire, la blonde avait surement quelques bonnes adresses à lui proposer si elle se présentait en tant que fêtarde.


- Jeune fêtarde hein… Tu saurais me dire les endroits intéressant ici pour sortir ? Enchantée en tout cas Heather Ham…

Elle s’arrêta un court instant, se stoppant juste avant de dire son nom de famille, elle n’était pas parano mais elle n’avait plus l’habitude de se présenter totalement sauf quand elle était avec d’autres célébrités, il y’avait toujours cette petite voix qui disait que si elle était reconnue la manière dont elle échangeait avec la personne serait différente. Surtout que Solaris ne l’avait peut-être pas reconnu mais son visage lui avait dit quelque chose alors elle ne savait pas quoi faire. Alors elle reprit la parole en esquivant de dire son nom de famille cela passerait peut-être inaperçu.

- Heather, jeune citadine fraichement arrivée. Tu connais ce café ? Si oui qu’est-ce que tu me conseilles de prendre ?


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past time : tu te lèves le matin, tu réfléchis, puis tu te rendors. tu as une liste d'activité à faire, que tu peines à respecter. il faut le dire que sortir les chiens de la voisine grincheuse, n'est pas vraiment attractif. tu te cantonnes à des petites escapades inconnues dans des lieux inhabités, des cigarettes enchaînées, des soirées jamais terminées et des sommeils très mouvementés. tu répètes ce cercle jussqu'à ce que tu trouves quelque chose à faire.
status : tu te regardes dans le miroir, tu te trouves sacrément attractive. tu t'embrasses, à travers cette partie de verre, laissant une trace de rouge à lèvre mauve sur celui-ci. cette action que tu répètes à chaque dépression prouve ta situation amoureure, proche de la frustration mais très loin d'un choix de vie. toujours à la recherche du grand A
in your pocket : tu fouilles au plus profond de ta poche que tu peines à connaître maintenant mais il n'y a rien. peut-être une frayeur urbaine, tu détestes mettre des choses dans ta poche. que ce soi la poche arrière, avant droite ou la poche de ton polo assez masculin, tu détestes ça. tu te trimbales donc avec un sac pas du tout en accord avec tes vêtements -qui veut se battre ?-. dans ce sac, tu trouveras un paquet de cigarettes à moitié vide, tu te forces à réguler tes envies. un rouge à lèvres assez effrité, ton téléphone que tu ne connais juste le bouton accueil, et des bijoux que tu oublies d'enlever à chaque fois que tu rentres chez toi. un sac standard de gente féminine quoi.

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Mer 10 Juil - 21:44)

joyau indésiré, trait de caractère mal-apprivoisé, tu développes en toi un faible pour les personnes timides. les rougissements de l'élocution lorsque on leurs demande leurs prénoms. les balbutiements lorsqu'on leurs demande si ça va, les hésitations quand on leurs demande l'heure, tu adorais les voir dans un état aussi douloureux. tu  sais que c'est douloureux car tu l'étais avant. tes fauscettes disparaissaient quand le professeur t'appelait au tableau, ta confiance s'envolait quand ton amoureux secret venait te parler, les petits vascillements de tes paupières lorsque l'on te demande de réciter la poésie que tu devais avoir appris. tu es née dans ce cocon maternel ou paternel, tu ne sais pas vraiment de qui tu tiens de cette putain de douleur, ce cocon-là que tu as regretté pendant toute la première partie de ta vie. il est vrai, ta scolarité n'avait jamais été une bonne histoire à raconter au pied du feu, plutôt une confession chez les alcooliques anonymes, ou avec des toxicomans en cure de désintox'. fantôme dans tes premières années, tu agissais comme un enfant atteint d'une maladie anti-sociabilité. tu trouvais ça marrant de paraître aussi originale et différente des autres. alors tu as gâché trois ans de ta vie à ne pas parler. Après celle-ci, tu arrives en bombe. blonde aux yeux bleus, presque la seule de ton école élémentaire, tu grimpes les échellons d'une hiérarchie que tu as toi-même créee. tu deviens la fameuse gamine que tout le monde admire, honnête avec les autres, on se dit que tu es une pute. tu t'en fous, tu ne vivais que pour ce qu'il y avait en dehors de l'école, tes parents. au collège, tu te fais concurrencer, aucunes raisons de t'énerver. tu te démarques des autres via un style vestimentaire marginal et hors-du-commun, une place que tu es la seule à occuper: la jolie folle. tu as grandi avec ce rôle que tu apprécies toujours. différente des autres, tu adores être critiquée, cela ne t'a jamais touché.

pendant cette marche, ton cerveau s'était retourné. le pôle haut-bas était inversé, un dysfonctiennement non-contrôlé prenait le jour. tu avais carrément oublié la raison de cette marche, de ce changement de routine, de ce choix de café. tu avais presque tout oublié. pourquoi ? très bonne question. on t'avait souvent dit que tu avais la mémoire d'un poisson rouge. au début, tu ne savais même pas ce que cela voulait dire, et maintenant tu ne savais même plus pourquoi on te le disait. preuve que tu avais une vraie putain de mémoire courte. en soit, cela ne te dérangeait pas tant que cela. tu savais toujours comment éviter la question lorsque ta meilleure amie te demande sa date d'anniversaire, quand ton père te demandait ce que tu avais fait à l'école ou ce que tu avais mangé. au fur-et-à-mesure, comme la dit Darwin, on s'adapte à tout.

tu arrivais face à elle, perdue dans son regard. tu semblais être sourde car tu n'écoutais que sa voix. cela pourrait être bizarre mais tu appréciais pleinement la blonde qui s'asseyait en face de toi. apprécier, un bien grand mot. tu n'éprouvais, ni repoussement, ni de haine, ni d'énervement même malgré la raison de votre rencontre, signification oubliée. c'était une petite flamme à l'intérieur qui parcourait des vaisseaux inhabités depuis ta naissance. tu avais envie de lui parler jusqu'au soir, sans même vouloir t'arrêter, tu avais envie de l'énerver pour reconnaître toutes ses facettes, de la faire rire pour connaître son sourire, c'était très bizarre. ton regard, témoin d'une sensation vaniteuse, se plongeait dans le regard de la blonde. malheureusement, ce regard se cassa, tes fauscettes les brisaient aussi facilement avec ce rire que tu ne pouvais plus retenir. d'après sa déclaration, la blonde était fêtarde. tu ne pouvais que rire. "toi, la petite blonde qui fait du karaté, veut faire la fête, j'ai envie de voir ça." Elle était tellement presque à court d'oxygène qu'elle ne remarquait pas l'absence de son patronyme. Elle allait presque aux larmes face à cette déclaration inoubliable, voire fausse, qui sait. elle reprenait doucement un cycle pulmonaire fixe et régulier face aux questions qu'elle enchaînait face à elle. elle reprenait un visage pâle, qui avait viré au rouge avec ce fou rire. les rides de ses fauscettes bien tracées."pour une fêtarde comme toi, je dirais un petit mojito." Elle replongeait dans la saga du rire. Les fauscettes reviennent, les larmes aussi, presque la seule à être dans cet état là.

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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Ven 12 Juil - 23:35)


     

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Heather n’avait jamais vraiment eu beaucoup d’amis, que ce soit pendant ses études ou aujourd’hui. Il fallait dire que lors de ses études quand elle vivait avec ses parents, ils ne lui laissaient pas vraiment l’occasion de s’en faire, il fallait tellement qu’elle perce dans le milieu du cinéma que en dehors des activités extra-scolaire se déroulant dans un club ou pendant des cours de groupe, la blonde ne voyait personne. Evidemment à partir du moment où elle avait eu un téléphone portable cela avait facilité la communication mais même, sa mère l’amenait toujours à des auditions à droite et à gauche. Heather avait quand même réussi à garder quelques-uns de ses amis de cette époque-là, à vrai dire 3 mais ils faisaient partie maintenant de ses meilleurs amis et elle ne changerait ça pour rien au monde car elle savait qu’elle avait un caractère qui pouvait être compliqué et elle était reconnaissante qu’ils arrivent encore aujourd’hui à la supporter. L’actrice s’en était fait d’autre au fil du temps avec sa carrière mais étonnement ce n’était pas forcément les acteurs avec qui elle avait joué, dont elle était restée le plus en contact. Jouer dans une série était un peu comme être dans une classe, on voyait les mêmes personnes tous les jours, il y’en avait qu’on appréciait moins que d’autres et vu le temps qu’ils passaient ensemble sur le moment les relations pouvaient être très fusionnelles. Il y avait un acteur avec qui elle passait énormément de temps dans son ancienne série avec qui elle sortait tout le temps, des rumeurs comme quoi ils étaient un couple avait même pointé le bout de leurs nez mais après la fin de la série chacun avait pris un chemin différent et était au nouveau bien occupé de leur côté qu’il était rare qu’ils puissent se voir et petit à petit les relations avaient fané. Heather était surtout amie avec des gens qui travaillaient dans les équipes de tournages ou des acteurs qu’elle avait pu rencontrer dans des soirées ou festivals. En tout cas elle se considérait comme quelqu’un de sociable mais avait juste de mal à faire durer ses relations amicales ou autres. Peut-être que simplement elle n’était pas très douée pour les relations humaines et si c’était le cas, la blonde préférait se voiler la face.

Si elle pensait être douée avec les relations humaines, cette nouvelle vie lui avait montré que cela pouvait être plus compliqué qu’à l’habitude surtout avec la jeune fille en face d’elle. Dans un sens elle attirait vraiment sa curiosité entre l’étrangeté qu’elle dégageait et le peu qu’elle lui avait dit sur elle, Heather voulait en savoir un peu plus et le café semblait une bonne idée. Mais d’un autre coté elle avait une petite voix qui lui disait que cette fille était vraiment bizarre et elle ne savait pas trop comment prendre ce qu’elle lui disait. Surtout elle ne savait pas si elle aurait la patience car une chose était certaine Heather n’avait jamais été quelqu’un de très patient. Le fait qu’elle soit un peu décalée et provocatrice l’avait amusé au début mais son égo commençait à être titillé ce qu’elle n’appréciait pas du tout. La jeune femme avait pu mettre dans un coin les provocations de Solaris sur l’énervement au début mais qu’elle se mette à rigoler, se moquant clairement d’elle juste parce qu’elle lui avait demandé des endroits pour sortir ? Pour une fois qu’elle demandait réellement quelque chose pour s’intégrer elle se prenait un rire au visage, vraiment elle avait envie de participer à communauté de cette ville… Elle resta muette pendant quelques instants avec une moue boudeuse sur le visage quelque peu agacé par la situation, en plus elle aimait vraiment les mojitos.


- Et bien on n’a qu’à sortir ensemble un soir et tu verras si je suis réellement bonne juste à faire du karaté. Et puis tu ressembles pas mal aux filles qui n’arrivent plus à tenir debout à leur deuxième verre.

Son ton donnait l’impression qu’elle lui lançait un challenge, Heather n’allait pas se laisser faire par une campagnarde d’une petite ville d’Irlande même si elle avait un bon goût vestimentaire, contrairement à beaucoup par ici. Le serveur finit par arriver et prendre leurs commandes, l’actrice commanda un thé et un muffin. Si il y’avait bien quelque chose qu’elle avait gardé de sa vie à Londres avant d’aménager à Los Angeles c’était que le thé était meilleur que le café et les muffins lui avaient donné envie quand elle avait vu des serveurs passer, au diable le régime, elle n’avait pas de rôle prévue pour le moment.



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Re: je t'ai vu, je t'ai perdu et tu es revenu (heather) (Sam 13 Juil - 9:50)

dans la vie, on a toujours dit de faire attention. avec un taux de criminalité supérieur à ton âge, les rues de chicago mal désinfectées populaient des criminels dont tu ne pouvais voir le visage. cauchemar d'une mère, les kidnappings faisaient fureur dans cette jungle sur-populée. entre les petites filles de huit ans, aussi innocente qu'elles le soient, kidnappées par des gens légèrement trop étranges, les petits garçons attirés par les jouets, piège légèrement trop suspect mais efficace d'après les news, et les bébés en poussettes incapables de marcher, voler par des personnes nevrosées. ta mère avait toujours été un peu effrayé par tout ce que la radio disait. "fais attenion quand tu vas à l'arrêt de bus", "tu as toujours ton truc de poivres ?", "regarde toujours derrière toi". tu as vécu dans ces conseils anondins, dans ces interrogations trop nombreuses, dans cette peur maternelle, dans cette frustration inutile que ta mère adoptait lorsque tu lui répondais avarement, sans vouloir sérieusement lui répondre. tu as toujours été trèx confiante avec les inconnus. peut-être un excès d'orgueil, tu pensais te sortir de tout ça en un rien de temps. à croire que tu étais une déesse de l'improvisation. tu t'efforcais de rester calme avec eux, mais en soit, tu tremblais. tes yeux se frictionnaient quand un reflet se formait par le biais d'un reverbère, tes mains tremblaient quand tu voyais le même visage commun passer à côté de toi à chaque coin de rues. tu cachais absolument cette peur maternelle que tu regrettais malheureusement. tu cachais tout ça par des couches de maquillage. ton visage restait blême et normal face à l'adversité. être honnête, mais pas ouvrir ses sensations, paradoxalement faux.

face à la blonde, tu n'arretais de rire. les gens pouvaient tisser des légères rotations de regard vers toi, mais tu t'en foutais. tu étais si morte de rire par les propos de la dame en face de toi. presque logique du portrait tracé, il devenait impossible que cette énergumène aime les fêtes. professionnelle fêtarde, tu savais exactement le profil d'une fêtarde, amateur ou débutante. après des années de soirées animées le soir, il te devenait en tout aisance de reconnaître les filles susceptibles de venir à une fête. des sacs à main un peu trop rempli, avec quoi dedans ? de quoi se refaire une beauté. des cheveux attachés en queue de cheval, tu sais pourquoi. fantasme des hommes. des robes assez courtes, facilement enlevable, tu sais aussi pourquoi. rapidité exige. un mascara bien trop appuyé montrait un cil prêt à sauter de la falaise pour tomber par terre. un rouge à lèvres assez fort, entre des couleurs flashis et le jaune, on n'en voyait de toutes les couleurs dans des fêtes, des tonnes de fond de teint qui leur rapproche facilement d'une tartine de beurre en train de bronzer. ce profil là, tu le voyais à chaque soirée. en face de toi, une jolie blonde. un maquillage minimaliste qui fait l'effet. juste assez pour attirer la testostérone à ses pieds, à croire que c'était une pro, peut-être était-elle maquilleuse. des vêtements de marques moyennes, entre des t-shirts de basse qualité et des chemises de luxe, elle se situait au milieu. un caractère assez bien camouflé, à croire qu'elle n'assumait pas.

reprenant à peine son souffle, il devenait difficile pour toi de parler. tu te retenais difficilement de pouffer de rire encore une fois. le pire fou rire de ta vie innocente. ce fou rire là que tu atteins en cours, t'sais ce moment où tu te retiens de pouffer un rire maléfique lorsque le professeur t'avait demander de ta calmer ou sinon tu es dehors. moment connu dans ta vie, perturbatrice à l'école, ça t'est déjà arrivé plusieurs même. tu reprenais un ton pâle, après un rougissement non-controlé. tu reprenais le contrôle de la pigmentation de ton visage au fur-et-à-mesure que le temps passait. face à la provocation de la blonde, tu essayais peut-être de trouver l'identité de la dame, encore une fois. un nom, heather, un nom de famille, aucun. cela aurait été difficile de te rappeller de l'identité de quelqu'un sans son nom de famille. face à ces provocations, tu retorques aussi par une provocation encore plus douloureuse que tu aurais pu imaginer, ce n'était pas ton but primaire."ne saute pas les étapes, tu veux sortir avec moi sans me dire ton nom de famille. ils ne vont même pas te laisser entrer sans nom." elle était sur le point de repouffer de rire, mais son rictus s'absentait par l'apparition du serveur. tu reprenais doucement ton calme attendu depuis des minutes. tu déclares que tu veux un mojito, avec cette chaleur, la menthe te ferait tellement du bien. un petit pécher mignon qui te fait oublier la provocation de la dame. tu avais beau être une gamine, mais tu resistes assez facilement à la provocation. tu n'es pas du genre à vouloir prouver ta supériorité à tout va.

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