solaris marez
feat. beauty eilish
âge, lieu de naissancetu as vécu dans un monde du renouveau. tu as été l'élue de ces mondes modernes pour te renouer avec la vie idyllique que l'on t'avait promise. sous les branches de la verdure d'un arbre couvert de neige, on t'accueille dans les marées profondes, poisson né en mars. ces arbres qui meurent par l'inhalation des merdes -qu'on a beau adoré- de ces octoctones de (
chicago). tu la connais c'te ville. des maisons closes arpentées par ton frère aux hopitaux où tu as passé ta vie. crois-tu que les dieux y ont pensé à ta naissance ? - hop.. c'est un flop, tu te retrouves perdu dans une ville merdée, écrasée par l'homme. - cela fait
(vingt-trois ans) que tu te poses cette foutue question, à la recherche du graal parfait, qui représenterait une solution.
origines, nationalité tu clignes des yeux, tu lèves tes yeux. des larmes éronnées coulent doucement.
/səlɑ́ːrɪs/ on balbutie lorsque l'on t'appelle, ce prénom a toujours été un lourd fardeau pour toi. fardeau qui traversait les frontières huilées de l'italie. les pâtes n'avaient pas satisfait ta mère purement de toutes les souches italiennes. un autre sac-à-dos :
/meəz/ . tu savais que les montagnes écossaises brûlaient dans tes visscères. tu te cultivais comme un enfant de troisième culture, inconnue de la population vaine
italienne et la communauté vive d'
écosse. tu te révèlais comme une
américaine oubliée.
occupation €
€€€ tu avais été imaginé, rêvé, pensé et même espéré. puis à l'arrivée, tu y étais. tu étais là, dans les bras de ton père, douteux, vaniteux, mais tu savais que tu avais trouvé ta place. il t'aidait tout comme ta mère, à financer tes études inutiles à tes yeux. il t'aidait à te payer tes loyers, tes vêtements, sans eux, tu n'étais rien. tu avais une vie dans les yeux de tes parents. tu vivais ta vie sous l'aile de ceux-ci. des inspirations achurées, des tremblements effrénés, tu ne sais plus quoi faire quand on te demande ce que tu fais dans la vie. Mais ces temps-ci, tu as trouvé la réponse:
tu fais de ton mieux. u n'as pas besoins d'un putain de job pour te sentir bien, ni d'un petit-copain qui ne pense qu'à tes formes. tu vis ta vie comme elle l'a jamais été.ton nom figurant sur les testaments de tes parents en première ligne, noir sur blanc, tu récoltes l'argent t'alignant à la rémunération d'un cadre.
statut civil, orientation tu gardes quand même cette attirance pour les hommes. les mentons piquants, les bras cylindriques, le torse bien bombé, tout a l'air passionnant vers la gente féminine. tu n'as pas peur de révêler ton
hétérosexualité. malgré ton esprit ouvert, tu as du mal à trouver l'amour avec un grand A. se cache-t-il peut-être ? tu le fuis peut-être ? faut-il imaginer tout ça ? tes amourettes du lycée t'avais beaucoup appris sur le fait d'être seule dans la vie. une liberté si différente que tu avais pris goût aux calins des coussins, aux soirées glaces devant la télé. tu vivais une vie parfaite sans personne qui pourrait te déranger. fallait-il croire que tu resterais seule pendant toute ta vie ? - à toi de le dire -.
situation familiale tu t'assois à la table principale de la maison, tu attrapes tes couverts et commences à manger. tu finis la première ton assiette bien garnie. tu étais la seule à manger dans la maison familiale. tu te retrouves unique dans cet hébergement pour six personnes. on frère avait pris ses ailes cassées pour s'envoler vers de nouvelles merdes. tes parents ont fini leurs stages professionnels dans l'entreprise qu'est la vie. cela était difficile mais tu t'es rendu compte que ce n'était que le but, le principe auquel personne n'échappe. alors tu te construis seule, relevant avec espoir ta vivacité et ton dynamisme. la vie ne t'a jamais paru aussi rose.
à wexford depuis seule, prise d'un quotidien répétitif, tanguant entre les petits boulots, les soirées, les cuites, le lit, et les petit boulots, les soirées, etc.. tu avais besoins de prendre l'air. cette ville morte de chicago puait la routine. tu voyais ta vie comme un looping Hotwheels. tu commencais donc à te poser des questions. folles comme tu es, tu décides d'aller ailleurs. ça fait donc
quelques jours que tu vis dans une ville dont tu peines à aligner les lettres ardues, wexford. tu savais que cela était un bon choix, que tes amis le veuillent ou non.
3 choses favorites le soleil sur les fesses, les bronzages presque parfaits, les hommes torses-nus, tu as toujours aimé la
plage. absente dans ta ville d'origine, tu te décidais donc à te prendre des week-ends assez long pour pouvoir prendre des couleurs. ce lieu paradisiaque te servait de moyen de t'enfuir, de te libérer, mais surtout de profiter. la vie n'a jamais été honnête avec toi. madame la nature t'a toujours caché des choses. entre comment faire des enfants, pourquoi meurent-on ? des quesions existentielles que tu te posais souvent avant. de ce point de vue, tu as pris goût à
l'honneté, qu'elle soit rose ou noire, lisse ou rugueuse, tu as toujours aimé reçevoir la vérité en pleine tronche. les arbres, les collines, la pelouse de ton voisin. tu as toujours apprécié cette couleur faite de bleu et de jaune. le
vert représente pour toi l'origine, cette origine que tu as toujours voulu savoir. ce vert là te représente, te suit et te fuit. il n'y a pas de vert à chicago mais tu comptes le retrouver à wexford. -le vert est aussi dans le vomi des boîtes de nuit-.
traits de caractère 1. nature/2. flamboyante/3. optimiste./4. accessible./5. sociable./6. extravagante./7. distraite./8. émotive./9. ouverte d'esprit./10. naïve.
groupe DAWN.
| un jour, je ne sais pasj'vous écris parce que je ne sais pas vraiment. j'ai vu sur des forums qu'avoir un journal intime étant majeur, ça servait. j'suis teubé, j'avoue, je crois vraiment que ces clébards au chômage vont m'apprendre à me sentir mieux. il faut vraiment que je me pose des questions sur ma naïveté. j'avoue que les astuces instagram, ça a l'air vraiment compréhensible et vraiment incroyable, mais comme les rumeurs sur la vie amoureuse, c'est sacrément faux. bref, comme une gamine, je pensais que me réfugier sur les forums m'aideraient à faire une croix sur mon frère. entre des insultes récurentes et des paroles éronnées, il est vrai qu'on n'était pas très proche. MAIS ça reste quand même mon frère, on a le même sang, on est sorti du même trou, ah.. c'est tout ce qu'on a en commun. mais voilà, il est peut-être parti mais il reste quand même ici. j'ai mis des photos de lui dans mon studio, j'crois vraiment que les forums, c'est de la merde. -qui avait vraiment cru que c'était vrai ?- j'me retrouve aussi têtue comme une mûle avec des bougies autour d'un portrait de mon frère. il manquerait plus qu'une plaque de Ouija et on pense que je suis une pro de rituels. cette page de mon journal intime commence à ressembler à un message d'initiation, donc j'arrête là. tchoos.
| deux ans aprèsfaut parler dans la vie. c'est ça que me l'on toujours dit. entre les insultes que j'avais en primaire, les rateaux que je me prenais au lycée et les merdes que je cachais à mes amis, on me dit de le dire. jusqu'à ce jour, j'ai toujours cru que c'était une déontologie bizarre d'étudiants. il me semble que ça n'a pas été franchement recommandé d'être honnête mais perso' j'adooore. j'adore reçevoir des tartes dans la gueule qui raconte ma stupidité, ma mocheté ou que mon mec sortait avec une autre quiche. je vis pour ça. je préfère que l'on me le dise devant que dans la raie de mes joues arrières. j'ai réussi à me transformer à une machine du second degré de manière assez innée à partir du moment où j'ai compris que la vie n'était pas si rose qu'on le cite. j'arrive maintenant à garder ma diginité -et ma virginité- de côté quand on me parle, est-ce nécessaire ? je ne sais pas j'me suis jamais posée la question.mais me retrouver seule, sans mes parents étaient trois fois pires qu'une rupture directe. avec les gars, j'en avais d'autres, c'est pas un soucis. mais là je me retrouve à manger des pâtes, LES pates préférées de ma mère, avec seulement mon égo et moi-même. et comme une gamine, j'me retrouve à le noter dans ce putain de cahier que j'appelle journal intime. faut vraiment que je grandisse.
| ½ mois aprèsles gens me regardent bizarrement dans l'avion. je crois qu'écrire dans un cahier Hannah Montana n'est pas une bonne chose pour eux. alors qu'eux, sont là avec le journal du jour, leur café latté tout fraîchement préparé dans la main, le petit doigt en l'air. mais de toutes façons je m'en fou, ils sont de l'autre côté du rideau. j'suis en premiere, ils sont en eco, ils ne peuvent rien dire. oui, ma solaris du futur, j'écris quand j'suis dans l'avion pour l'Irlande. tu dois sûrement le savoir, mais j'ai décidé de me tailler en irlande. je n'ai pas vu sur les forums mais dans les comptes buisness instagram, qu'il faut tout quitter pour mieux redémarrer. il y avait des exemples comme Dwayne Johnson et pleins d'autres - mais je l'ai retenu pour ses muscles - alors pourquoi pas moi ? je n'ai rien à perdre, à part ma chaise qui avait pris la forme de mon postérieur au fur-et-à-mesure que les journées seules s'écoulaient. j'go commencer une nouvelle vie là-bas, je serais une nouvelle moie, une nouvelle solaris. j'aime pas être seule, ni abandonné et alors j'ai tout laissé et je l'ai aimé.
pseudo, prénom victoria
âge, lieu de résidence vingt-trois cocotiers de la réunion
type de personnage prédéfini (), pré-lien (), inventé (X), lien avec une victime (). Si c'est un pré-lien, merci de mentionner le créateur et si vous avez un lien avec une des victimes, merci de nous mentionner le type de lien et la victime concernée.
avis, autres très bôôôôô forum
crédits chrysalis