temp. max 21° | temp. min 11°
précipitations entre 0 et 20%
sortie en mer autorisée.
L'été arrive à Wexford, cela se ressent dans ces températures beaucoup plus estivales. Le temps est doux, le vent se calme et les précipitations se font beaucoup moins fortes.
light between oceans n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
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Eiden Gallacher
Eiden Gallacher
Scars are just another kind of memory
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age : vingt-neuf ans
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a dog for a fishing partner (anrai) (Lun 15 Juil - 17:00)
a dog for a fishing partner -- idir gaoth is idir tonn idir tuilleadh is idir gann casann sí dhom amhrán na farraige suaimhneach nó ciúin ag cuardú go damanta idir cósta, idir cléibh idir mé is → @anraì faulkner


    L’inconvénient d’avoir une chienne ? Le principal est bien qu’elle veuille sortir : qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Et peu importe l’heure. Sage était normalement une chienne patiente quand son maître était occupé mais au lendemain du festival – non Eiden n’arrivait réellement pas à quitter son lit. Il n’avait même pas bu ou pas tant que ça, mais sa tête se fit lourde et il avait l’impression qu’il aurait dû dormir plus longtemps. A plus forte raison quand un œil endormi se posa sur son réveil.

    - 4:37 ? Du matin ?!

    Sage couina, tirant un peu plus sur les draps de satin qu’elle serrait fortement et se mit à pleurnicher. Chienne très maligne, elle savait comment faire céder l’écrivain et elle en jouait. Pas qu’elle soit malheureuse mais Eiden était incapable de …

    - D’accord, d’accord, on y va.

    Qu’est ce que je disais ? La chienne lâcha les draps et aboya joyeusement alors que l’androgyne se traînait de son lit à regret. Ca lui apprendrait à vouloir d’un animal de compagnie n’est-ce pas ? C’était dans ce genre de moments qu’il se disait qu’il aurait fallu réfléchir plus longtemps avant de vouloir d’un chien et de lui sacrifier ses grasses matinées. Mais il n’y pouvait rien : il avait trouvé la chienne encore bébé, et ne pouvait pas s’imaginer sans elle.

    Un quart d’heure plus tard, enfoui dans un long manteau jeté par-dessus un pull en laine d’une couleur crème presque trop légère, l’androgyne marchait derrière sa chienne qui courait dans tous les sens sur le port. Ils avaient tous les deux un faible pour l’air de la mer et c’était un peu leur endroit de promenade préféré – quoique normalement pas si tôt.
    Puis le blond râla en voyant sa chienne s’éloigner et aboyer, se jetant dans les jambes d’un homme plus loin qui déchargeait un bateau.

    - Sage. Viens là, appela-t-il encore quoique vainement : la chienne sautait devant le blond et aboyait, l’empêchant de bouger, cherchant absolument son attention et un compagnon de jeux. Sage avait toujours été sociable – bien trop sociable aux goûts du jeune homme qui lui se liait bien plus difficilement aux humains. Eiden en souffla lourdement et vint chercher l’animal qui s’excitait et il dut l’attraper par son collier, plongeant ses yeux dans ceux du pêcheur. De magnifiques yeux que la pénombre du jour à peine levé ne lui permettait pas de reconnaître. Désolé. Elle est normalement plus calme, je sais pas pourquoi elle s’affole comme ça.
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Anraì Faulkner
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Re: a dog for a fishing partner (anrai) (Mar 16 Juil - 23:48)
Trop tôt. Bien trop tôt. L'air est frais, matinal. Les premières lumières de l'aurore n'ont pas pris possession de la pénombre. L'aube n'est pas encore là. Seul les lueurs des lampadaires restent. Il pourrait venir en voiture. Il pourrait. Mais en dépit de l'heure et du temps, c'est ainsi qu'il le préfère. Dés qu'il quitte l'espace feutré de l'appartement, il décide de s'engager dans les rues sombres de Wexford. La marche jusqu'au port n'est pas longue. Elle est suffisante pour le réveiller, pour le ramener à la conscience alors qu'il n'aurait pas dit non à quelques heures de plus. Mais il a toujours fait ainsi. Il le fait encore. Même après que le père ait choisi de se mettre en retrait, même après qu'il eut hérité du gouvernail. Les habitudes ont parfois la vie dure mais pourquoi en changer. Sa veste sur les épaules, il est vêtu simplement. Il n'a pas besoin d'apparat. Ce qu'il s'apprête à faire pourrait aussi bien s'exécuter en haillon. Il a un costume de rechange dans son vestiaire. Mais il n'est pas encore l'heure. L'aube n'est pas encore là. Il atteint le port sans y penser. Il connaît le chemin comme un aveugle. Le silence qui règne est apaisant, réconfortant avant la journée qui s'annonce. Elle n'aura rien d'exceptionnel. Elle sera semblable à toutes les autres, chargée d'affaires, de travail, de livraisons et de conversations. Elle sera ennuyeuse et rassurante. Il l'espère presque. Il refuse de croiser à nouveau l'aîné. Lui qui n'a de cesse de vouloir traîner entre ses pattes depuis son retour inopiné. N'aurait-il pas pu rester en mer ? N'aurait-il pas pu prendre sa foutue retraite loin d'ici ? Non. Il a fallu qu'il rentre, qu'il revienne dans leur existence dont il s'en était pourtant lui-même chassé. L'idée que le père ait pu pardonner lui reste encore au travers. Maeve a pris son parti bien sûr. Elle le supporte presque encore moins. Mais le père, le père, ce traître a accueilli ses excuses, son retour comme si de rien n'était. Sans doute Colm espérait-il le même traitement venant de sa fratrie. Il s'est largement trompé. Son cadet a la rancune dure et il ne cesse de le lui démontrer. Les mots ont une mémoire et il n'a rien oublié. Au fil du temps, il a même amplifié, grossi le trait. Il le sait. Il s'en fiche. Il préfère que ça soit ainsi. Il se refuse à céder. L'arrivée sur son quai le ramène à l'instant. Il rejoint son navire en chassant l'aîné de son esprit. Il est hors de question qu'il vienne encore le hanter. Il se déleste de sa veste et commence sa tâche. Carrick doit arriver mais bien plus tard. Il démarre toujours seul. L'aube n'est pas encore là. Les gestes sont mécaniques, précis. Il savoure le silence, l'air marin au goût des dernières heures de la nuit. L'inquiétude a quitté ses traits. La pêche a été bonne. Il peut s'en réjouir. La prochaine livraison est pour bientôt. Mais il y pensera un autre jour. En cet instant, il ne reste que son activité, la vraie.
Il est perdu dans ses pensées quand il réalise qu'il n'est plus seul. Une caisse sur les épaules, il met un temps à la remarquer. C'est un chien ou peut-être une chienne. Elle se perd dans ses jambes, l'empêche d'avancer. Il tente de ne pas trébucher ou du moins faire tomber sa cargaison. Il parvient à faire quelques pas mais pas davantage. Il ignore s'il doit s'inquiéter. L'animal n'a pas l'air bien méchant. Il lui rappelle celui de la grand-mère. Une teigne adorable rousse qui aboyait sans arrêt. Il l'observe avec un sourire, figé dans son avancée. Le moment s'éteint au bout de quelques secondes. L'animal, une chienne visiblement, est tirée en arrière par son collier. Anraì relève les yeux vers l'individu qu'il identifie comme son maître. Il ne s'est pas trompé. Il accueille la remarque avec un sourire. "Y a pas de mal" Le passage libéré, il fait quelques pas, le temps de rejoindre son chargement et de poser la lourde caisse. Une fois que c'est fait, il se retourne. Il réalise qu'avec son vieux t-shirt blanc abîmé et son jean, il doit avoir l'air bien débraillé. Mais il n'avait pas prévu de croiser quiconque. L'aube arrive à peine, offre ses premières lumières. L'homme face à lui n'est pas ordinaire. Il n'est clairement pas d'ici. Il s'en serait souvenu. Il en a la certitude. Il paraît presque déplacé dans le décor du vieux port. "L'odeur a du l'attirer. Elle est peut-être pas encore habituée." Il a conservé son sourire, son regard noyé sur ses traits. Il l'observe, intrigué. "J'ai pas le souvenir de vous avoir déjà croisé, pas une heure aussi matinale en tout cas." Non, il s'en serait souvenu.






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@Eiden Gallacher
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