temp. max21° | temp. min11° précipitations entre 0 et 20% sortie en mer autorisée.L'été arrive à Wexford, cela se ressent dans ces températures beaucoup plus estivales. Le temps est doux, le vent se calme et les précipitations se font beaucoup moins fortes.
light between oceans n'est autre qu'un forum rpg city simple et sans chichis. Le but du forum n'est autre que de se faire plaisir, faire de nouvelles rencontres, de se poser un peu sans pression ni prise de tête. Venez comme vous êtes, avec le personnage et l'avatar que vous souhaitez. Ce forum, on veut le construire et le développer avec vous. Ici, vous êtes à la maison.
Les souvenirs sont encore vifs dans les mémoires des habitants de Wexford, tout comme la tragédie qui a frappé la ville il y a un mois et demi. Peu de personnes arrivent réellement à s’en remettre. Que ce soit les proches des victimes ou de simples habitants, Wexford n’a jamais été touchée par un drame de la sorte. Ou du moins, la ville n’a plus été touchée depuis bien des générations. Les sourires se font timides, les discussions silencieuses et certains bateaux restent au port plus longtemps que la normale. Mais il faut avancer, aller de l’avant. C’est ce que Abram O’Reilly souhaite pour sa ville. C’est pourquoi une soirée de commémoration est mise en place, afin qu’ensemble, les habitants de la ville puissent avancer, faire leur deuil. Un ancien bateau, retapé pour l’occasion, attend tout le monde sur les quais. Le but de cette soirée, comme Abram O’Reilly l’a mentionné dans son invitation, est de venir jeter dans le feu un souvenir d’une ou plusieurs victimes. Non pas pour oublier. Mais, pour le temps d’un instant, mettre ce malheur de côté afin de penser à l’avenir et non plus au passé. C’est à 21h, lorsque la nuit tombe, que chacun d’entre vous est attendu au port. Amis, famille, amour, collègue ou simplement connaissance, il est temps de dire adieu aux sept pêcheurs disparus. Même si malgré tout, certains ont encore l’espoir qu’un survivant soit trouvé. Par n’importe de quelle manière.01. Merci de favoriser les réponses courtes, plus ou moins à hauteur de votre avatar afin de faire avancer le topic commun rapidement. 02. Pensez à rp avec un peu tout le monde et de ne pas rp qu'à deux pour intégrer un peu tout le monde.
Freja Whyte
Glowing like a solar flare
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pseudo : rivendell, lucie.
id card : alicia vikander, av@lunaeye, sign@tumblr.
multinicks : coline (n. dyer)
age : thirty-one years old.
past time : manager of Rockville B&B for a few years now.
status : bullshit, she prefers to enjoy ; maybe it's time she landed ; mom of a two years old little girl.
in your pocket : a notebook, a pen belonging to her grandmother, a nude lipstick, some money, her cell phone, a kit, some feminine products.
C’est important pour toi de te rendre à cette commémoration. Tu as de le chance de ne pas avoir perdu un être cher dans cette tragédie, mais tu sais que ce n’est pas le cas de tout le monde. Comme ton ancien petit ami et père de ta fille, qui a perdu son paternel. Un paternel apprécié et aimé de tous à Wexford. Tu t’apprêtes donc dans tenue simple et couverte, car le soir tombé, les températures restent assez fraîches. Ce soir, tu laisses Mary à sa baby-sitter. Tu sais que tu pourras toujours compter sur elle dans n’importe qu’elle situation, même si au fond tu sais qu’elle aussi aurait bien aimé participer à cet événement. Tu te rends donc vers le port Freja, et tu remarques qu’un bon nombre d’habitants sont déjà présents. Tu salues quelques personnes au passage, adressant tes sincères condoléances aux personnes concernées. Tu regardes autour de toi, et tu es surprise de ne pas apercevoir Julian. Naturellement, tu prends la direction d’un bar mis à disposition pour la commémoration et lorsque tu annonces ta commande, une autre personne fait la même chose de toi. Poliment, tu lui souris. — Allez-y, il y en aura pour tout le monde de toute façon.
la main amochée sert la bouteille enveloppée de papier cartonnée. gamin ne sait même plus trop pourquoi il cache le fait qu'il s’enivre de whisky: il a demandé à ses parents de ne peut pas se présenter ce soir, justifiant cela par un besoin de dire au revoir sans leur apitoyant regard. dans le fond, c'est surtout pour pas qu'ils jugent de trop sa gueule cabossée, et son esprit déjà alcoolisé. peut pas dire au revoir, peut pas! elwyn cache dans son manteau, tout contre son cœur les lettres manuscrites que lui envoyait celui qu'est désormais au fond de l'océan. y a quelques instants il se croyait capable de les foutre au feu. maintenant, il voit plus comment. alors qu'une rasade vient accentuer les flammes acides de son palpitant, ombre fuguasse le bouscule un peu plus fort que prévu, au point de faire glisser l'un des papiers précieux. "putain, tu peux pas faire attention?!" qu'il grogne en zieutant l'inconnu(e) une seconde, avant que ses yeux ne se posent sur la lettre par terre. incarnation de sa peine, comme une bouteille à la mer... à même pas la force de se baisser pour la ramasser, de la tenir entre ses doigts. les mots qui brûlent encore plus que les souvenirs, alors qu'idiot ne bouge pas. juste son regard noir crépite, hurlant sans qu'il ne sache quoi. peut-être sauvez moi?
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Oèn Callehan
The darkness of death is like the evening twilight
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pseudo : sarah,
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il ne voulait pas venir, oèn. il ne l'a jamais voulu. alors, ce port qu'il aime tant, le brun s'y rend à reculons. il aimerait être partout - dans sa chambre, à l'atelier, sur les côtes de rosslare - mais pas ici, non, surtout pas ici. car tout est plus est plus sombre, tout y est plus laid. en approchant les quais, le brun parvient à appercevoir un petit bout de l'assemblé. son regard glisse un bateau - le fameux - que le maire a prévu de brûler dans la soirée. il inspire, resserre ses doigts autours de la lanière en cuir de sa sacoche. il ne voulait pas venir, oèn. il ne l'a jamais voulu. pourtant, il a quand même pris la peine de passer à la maison pour voler quelques objets. s'ils pèsent un peu lourd, c'est surtout sur ses épaules et au creux de son palpitant qu'il en ressent réellement le poids. c'est étrange, de dire adieu à quelqu'un qu'on sait vivant. la preuve, le brun ne l'a pas mais il le sait, comme le ciel est bleu et la mer agité, son père respire encore. alors oui, ils brûleront, ces souvenirs. par rancune plus que par dépit, pour pleurer une longue absence plus qu'un abandon. mais ils brûleront et peut-être, peut-être qu'ainsi, oèn parviendra à un mettre un terme à la sécheresse de ses sentiments. calé contre le comptoir d'un bar éphémère, il énonce une commande, se fait presque aussitôt couper. ses yeux vert s'accrochent à la figure d'une jeune femme, inconnu ou tout juste, tout juste familière. il souffle, non je...je voulais juste un verre d'eau. oèn tire sur son col roulé et tente l'ombre d'un sourire. raté. j'étouffe un peu je crois. ce qui est dérisoire. comment étouffer lorsqu'on peut encore appercevoir l'horizon s'étendre à l'infini ?
Elle se dit qu'elle n'a pas de raison d'être là, Blaithin. Elle n'a perdu personne, du moins pas dans ce drame-là, mais elle sait ce que ça fait d'être là, le cœur en miette et les questions dans la tête. Alors elle est venue. Au nom de celle qu'elle a perdu, au nom de ceux qui ne peuvent pas venir et parce que c'est typiquement le genre d'endroit où elle trouve l'inspiration. Où tout d'un coup, la douleur fait sens, trouve une raison d'être. Ce n'est pas une volonté macabre ou un désir malsain d'être spectatrice de la douleur des autres, c'est juste une quête de réconfort. Elle a besoin de dessiner tout ça. C'est sa manière à elle de combattre l'insoutenable et de rendre hommage à ceux qui ont disparu.
Alors elle est là, discrète dans son coin, son carnet à croquis ouvert sur ses genoux et le crayon dansant dessus. Elle s'oblige à ne pas faire de portraits. Se bat pour ne laisser que des personnages informes autour du bateau. Elle ne veut obliger quiconque à se regarder. Elle ne sait pas encore quels dessins elle jettera dans les flammes et lesquels elle gardera pour afficher dans sa galerie. Elle est pudique, la jolie Soeige. Elle n'obligerait jamais personne à s'exposer ainsi sans consentement. Alors elle se concentre sur les mains qui se tiennent, sur les bras qui se serrent et sur les visages cachés dans des mains. Sur le feu qui lèche le bois et emporte les souvenirs, la douleur et les espoirs vers le ciel. Elle dessine vite Blaithin, frénétique. Un besoin viscéral de noircir les pages.
When I was little, I dressed up as an astronaut, and explored outer-space. I dressed up as a superhero, and ran about the place. I dressed up as a fireman, and rescued those in need. I dressed up as a doctor, and cured every disease.
c'était accueillant, wexford. et les gens d'ici, ils étaient tous sympas. une sorte de petit charme à l'irlandaise bien typique, qu'on pouvait trouver uniquement dans ce genre de bourgade. jusqu'ici, faye aimait beaucoup son nouveau chez-elle. dommage qu'il a fallut qu'elle arrive au moment d'un tel drame. ça ne faisait qu'un petit mois qu'elle était là, mais c'était largement suffisant pour comprendre la tristesse des habitants et l'importance des événements. car c'était le terme ; faye pouvait voir leur chagrin, mais elle était incapable de le ressentir. c'était une grande optimiste, l'américaine, et le fait de n'avoir jamais subit de perte similaire l'empêchait de faire preuve d'empathie totale. tout ce qu'elle pouvait faire, c'était compatir. être présente. c'était la moindre des choses. voilà pourquoi elle était là ce soir, face à ces lueurs qui embrasaient l'obscurité de la nuit. voilà pourquoi elle se rapprochait à travers la foule, peut-être un peu trop brusquement, et bouscula sans le vouloir le premier individu sur sa route. c'est son grognement qui força faye à se retourner pour dévoiler son visage ; un sweat noir sur le dos et sa capuche sur la tête, elle s'adressa au malheureux. ❝ merde, vraiment désolée ! ❞ ayant fait tomber quelque chose dans sa grande maladresse, elle s'empressa de ramasser le dit objet. un papier qui attira son regard, suffisamment longtemps pour paraître intrusive, mais qu'elle finit malgré tout par tendre du bras. ❝ tiens. ❞
Le bloc uni des Ainsboro n'est pas ce soir. Ta mère n'a pas voulu venir et tu la comprends, tu penses que personne ne lui en voudra. Chacun soigne sa peine avec les ressources qu'il possède. T'as prévenu tes sœurs que toi t'irais à la commémoration et qu'elles peuvent te rejoindre si le cœur leur en dit. T'es là, la nuit commence à tomber, t'as rien pris que tu souhaites brûler, aucun souvenir auquel tu veux dire adieu. Tu fais ton deuil à ta façon, tu interiorises ce qui se passe et ça a toujours été ta façon de faire. Tu te retrouves en toi même. C'est encore dans la solitude que tu te sens parfois le mieux. Julian, le discret. Tu sais que toi et les autres "fils" ou "frère de" êtes attendus, d'une certaine façon. Les gens veulent vous voir et compatir. T'aurais préféré quelque chose de plus intimiste, mais tu dois partager ta peine ce soir. Tu t'adaptes. T'aperçois Freja, tu te détournes, tu voudrais voir Iseult, ou Khloé, ou Cobb. T'es planté à côté d'une jeune femme blonde qui dessine, pendant un moment tu ne la remarques presque pas tellement t'es paumé, ton attention divaguant d'un habitant à l'autre, se perdant aussi dans les flammes chaudes et dansantes. Tu finis par baisser les yeux sur son calepin, tu sors les mains de tes poches pour défaire un peu le noeud de ta cravate qui te serre et remonter tes manches. - Aux plus importantes croisées de notre vie, il n'y a pas de signalisation, tu souffles, citant Hemingway, pour attirer son attention. Un sourire discret déforme doucement le coin de tes lèvres alors que tu croises finalement son regard.
Tu ne sais pas vraiment qui tu vas croiser à cette soirée Freja. Mais tu ne pouvais ne pas y aller. Certes, tu ne connaissais pas personnellement tous les disparus, mais ça ne t'a pas empêché de te préparer à cet événement. Car Wexford est dans ton coeur depuis toujours. Et que cette ville n'a plus subit de pareil désastre depuis bien des siècles. Tu t'es donc rendue seule à cette soirée de commémoration, espérant croiser quelques têtes connues malgré tout. Mais ce ne fut pas vraiment le cas, alors tu te décides à te rendre au bar installé pour l'occasion, et de commander un verre. C'est sans compter ce jeune homme à tes côtés qui passe lui aussi, sa commande. — Vous pouvez nous mettre un verre deux et une bière s'il vous plaît ? Annonces- tu au serveur avant de te tourner vers le garçon. Il te dit quelque chose Freja, seulement t'arrives pas à savoir qui il est vraiment. Tu remarques cependant qu'il ne va pas bien et légèrement, tu t'inquiètes. Tu attrapes le verre d'eau que tu lui tends poliment. — Tu veux aller un peu à l'écart ? Tiens, prends un coup d'eau ça te fera du bien. lui dis-tu en bonne samaritaine. Tu poses ensuite ton regard sur son sac, celui-ci devait sans nul doute contenir quelques souvenirs. C'est alors que les souvenirs refont surface, et que tu te sens mal pour ce jeune homme venant de perdre son père. — Je .. Tu es le fils de Donald, c'est bien ça ? Tu ne veux pas rentrer dans du mélodramatique, le garçon n'en ayant pas besoin pour le moment. — Je suis Freja, la propriétaire du Bed & Brakfast sur Whiterock Hill !
se la jouant matcho sentimental, elwyn irait presque jusqu'à se sentir légèrement mal: l'inconnue à capuche se trouvait être une femme. de ces jolies créature fragiles, auxquelles il devait apporter davantage d'égard! première impression diluée dans la boisson. quand la demoiselle regarde avec attention la lettre tombée au sol. ça le brûle, la portée de ses yeux intrusifs cherchant presque à lire ce qui est subtilement caché. ça le détruit, de penser à quoi elle peut bien songer. elle a peut-être compris. peut-être pas. "tiens." rien de bien méchant dans le ton, alors qu'entre ses doigts se trouve ce que le gamin voudrait voir disparaître, d'un coup. apparaître un peu aussi, magie de la peine conflictuelle qui le malmène. brutalement, il lui arrache le papier des main et se recule d'un pas, comme si la menace de l'océan se trouvait en face de lui. "t'es vraiment désolée hein? vraiment? bah paye moi une clope." faut tirer quelque chose de toutes les occasions, surtout que c'est un peu la dèche en ce moment. de toutes manières, elle n'a pas l'air du coin... qui sait si il la reverra? pas d'raison de se sentir coupable, voilà. gorgée de whisky pour faire passer le tout, le gamin attend impatiemment son dû en fourrant la lettre dans sa poche. disparue, pour le moment. mais même à travers ses fringues, il la sent.
Une voix la fait sursauter, la sort de son petit monde. C'est fréquent. Combien de visiteurs de sa galerie s'excusent chaque jour de l'avoir fait sursauter, alors même que tout est de sa faute. Elle est dans son monde, Blaithin, quand elle s'y met. Surtout quand elle dessine. Ce n'est pas la faute des autres si elle est une piètre sentinelle et qu'elle oublie vite le monde autour d'elle quand elle a un crayon à la main. Combien de nuit n'a-t-elle pas vu passer, perdue dans son monde ?
Elle regarde curieusement le jeune homme, le reconnaît facilement (un peu trop, sans doute). Julian Ainsboro. Un gamin du coin, parti, puis revenu. Un peu plus âgé qu'elle. Elle l'avait déjà vu quelques fois à l'école à l'époque, sans jamais lui parler. Deux mondes différents. Mais à Wexford, les mondes aiment bien entrer en collision, non ? Julian qui est lié à Freja Whyte. Freja la sœur de Caem. Petit monde qui s'entrechocs.
Elle fronce les sourcils. Perdue dans ses pensées, elle n'a pas vraiment écouté, a entendu la voix, mais n'arrive pas à savoir ce qu'il a dit. Confuse et honteuse, elle rougit un peu. Elle n'est pas du genre à parler quand elle ne connaît pas personnellement la personne. Tenir une galerie et vendre son art relevaient d'un défi quotidien pour elle qui aborde si peu les gens d'ordinaire. Elle lui sourit donc en retour, doucement, avant de baisser les yeux sur son dessin. « Bonsoir... Je... Je suis désolée, je... » Elle relève les yeux. Elle ne sait même pas quoi dire. « Quoi ? »
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