out of the woods (rory)

La berge est douce, enivrante. L'eau est tiède, invitante. Encore ce rêve, celui où la mer l'appelle, celui où les profondeurs grondent des chants oubliés, où il est attiré, sans savoir pourquoi, sans savoir comment. La tête sous l'eau, à respirer comme si la mer était l'atmosphère. Sa vision de brouille, tout est sombre, là d'où on ne revient jamais. Clive tourne dans les draps, coincé dans son sommeil, cherchant quelque chose à quoi s'accrocher. Ses doigts accrochent la tête de lit, le ramenant tactilement à cette réalité. Ses yeux clignent plusieurs fois, avant de s’acclimater à la pénombre ambiante. La lumière des lampadaires baigne la pièce de sa tendre veilleuse à travers les rideaux ouverts. La fenêtre est poussée, laissant entrer la brise salée. Clive ne frissonne pas, son corps toujours quelques degrés au dessus de la normale, le sang chaud irlandais qui palpite dans ses veines. Le vent pique ses narines, odeur de tabac qui souille l'odeur de la mer. Sur le bord de la fenêtre ouverte, Rory s'offre une cigarette nocturne, le regard perdu dans la ville endormie. La fenêtre de leur chambre est au deuxième étage et donne vers la mer, à l'horizon, discernable au loin. Clive s'extirpe du lit, en silence, traînant avec lui le plaid pour venir en entourer les épaules de Rory, fixant la couverture de ses bras autour d'elle. « tu veux me dire ce qui te tracasse ? » qu'il demande. « on sait tous les deux que tu fumes que lorsque t'as quelque chose en tête. » continue Clive. Deux ans, c'est peut-être pas assez pour connaître quelqu'un jusqu'au fond de son âme, mais c'est assez pour aimer ce qui s'y cache, sans avoir besoin de tout découvrir maintenant. Elle lui accroche le coeur, Rory, avec ses grands yeux aux ombres britanniques. Et sous le plaisir de la trouver éveiller, Clive a encore du mal à croire qu'elle est là pour rester. Rory, à Wexford, c'est la chose la plus égoïste qu'il ait jamais désirée, mais elle est là, dans ses bras. Clive pose son menton sur la tête de Rory pour regarder la ville en sa compagnie, lui laissant brûler sa cigarette, peu importe son petit dédain du vice, son respect pour la brune est bien plus grand.

elle respire rory, lourdement, encore. elle ferme les yeux sans vraiment y croire, ce soir encore le sommeil ne la gagnera pas. elle est pourtant épuisée. épuisée des heures de bureau, épuisée du regard dédaigneux des habitants de la ville et puis épuisée de la culpabilité surtout et ce soir c'est peut-être elle qui la pousse loin de morphée. parce qu'encore une fois barcelone lui revient en tête et elle s'en mort la lèvre rory, au point où elle peut presque goûter le goût faussement métallique du sang. un nouveau soupire et une main posée sur son front et voilà que son cerveau se remet à jouer des souvenirs qu'elle ne connaît déjà trop bien. ceux d'une paire de lèvres parfaitement peintes qui viennent se poser tout au long de son corps, d'un rire cristallin qui vient perturber le silence de la nuit chaude de barcelone. c'est trop. trop de culpabilité, trop à supporter alors que l'homme qu'elle aime est là, allongé à ses côtés. elle se lève rory, attrape le paquet de cigarettes qui n'est pas si subtilement caché dans le tiroir de ses sous-vêtements et vient glisser la porte fenêtre pour se retrouver sur le balcon face à la mer. la nicotine vient un peu plus détruire ses poumons alors qu'elle se met à penser. c'est beau, l'air marin tenter de venir purifier le vevin qui prend place dans son corps à chaque bouffée. mais ce n'est pas londres. londres et ses lumières et son bruit permanent. et ça lui manque et elle le regrette. pour accentuer sa culpabilité voilà qu'un plaid vient délicatement se poser sur ses épaules alors qu'elle sent le corps de clive venir se coller à son dos. elle se laisse aller rory, dans l'étreinte chaleureuse alors qu'elle feme une nouvelle fois les yeux appréciant la chaleur du corps de l'être aimé. elle ne veut pas lui répondre, parce que ça sera un autre mensonge et l'aime certainement trop pour ça. tu sais que je t'aime. oh oui elle l'aime, elle a quitté sa patrie adorée par amour pour lui ou par tentative de se racheter elle ne sait plus rory. alors une larme solitaire s'évade pour venir s'écrouler contre les bras de clive qui l'entourent. je t'aime tellement. jamais rory n'a prononcé une phrase aussi sincère, alors pouquoi fait-elle aussi mal ?

Les toits de Wexford semblent s'aligner comme des petits soldats, en grand désordre, au fil des lubies des constructeurs de l'époque, sans véritable sens. Les rues ont des noms qui ne suivent pas, mais ça fait le charme de l'endroit, ce manque de perfection, cette humanité. Rory est toute autrement, avec ses épaules droites, ses vêtements bien comme il faut, son ordre rigoureux. Ce qui fait fondre Clive, c'est de la voir au réveil, les cheveux en bataille, petite éclipse qui n'appartient qu'à lui, petite réalité de sa beauté qui serre le coeur, alors qu'elle se peigne rapidement de ses phalanges, jamais bien loin de son armure d'avocate.  tu sais que je t'aime. qu'elle laisse filer d'une voix de gravier, éraflant le coeur de Clive. je t'aime tellement. qu'elle confirme, comme si elle avait besoin de l'entendre, de le confirmer. Clive laisse tomber son visage contre la nuque de Rory, souriant en silence contre sa peau. je sais, mais je ne me lasses pas de l'entendre. qu'il avoue avec tendresse. Ses lèvres déposent un baiser sur la nuque de la brune, alors que l'air frais de la nuit les enveloppe, dans cette petite bulle qui leur appartient, avant que l'univers ne se réveille et que les soucis reprennent leur place. je t'aime au moins autant. finit par murmurer Clive, ayant encore du mal à réaliser que c'est possible, que c'est vrai. Ses bras se resserrent autour de Rory, la maintenant prisonnière, jalousement. Une once de tristesse envahit la pièce, ponctuée d'une larme qui vient s'échouer sur le bras de Clive, petite goutte de mélancolie. Clive, il a du mal avec la tristesse, celle des autres. La sienne, c'est une vieille amie, un cadeau d'adieu de la part de Lula. Son visage est vite chassé des pensées du menuisier, comme une porte entrouverte maintenant claquée. Sa paume vient assécher la joue de Rory, sans demander pourquoi ou comment, sachant qu'elle lui diras si elle en a envie. Le passé de la jeune femme, c'est un corridor d'hôtel, chaque porte donnant une une parcelle de l'histoire qu'il faut prendre le temps de visiter, pour la connaître un peu plus au fil du temps. Quand Clive réalise les dégâts fait par le père de Rory sur la vie de la jeune femme, il se dit que finalement, c'est peut-être mieux comme ça, de ne pas avoir de contact avec le sien. tu veux quelque chose à boire, un café, un verre de vin ... que je te tiennes jusqu'au matin. qu'il propose, le ton léger, ne proposant que ce qu'il a à donner.

elle ferme les yeux à la douleur qu'il lui inflige. sa gentillesse, sa douceur ne font que remuer le couteau dans la plaie, la culpabilité prend une trop grande place dans son coeur et la vérité est au bout de ses lèvres. mais elle est égoïste rory, parfois elle se dit que ça se voit, que c'est la raison pour laquelle est si peu appréciée ici, parce que son égoïsme fait qu'elle se tait et elle ravale la vérité tout en s'appuyant un peu plus contre le torse de son petit ami. forcément il l'aime, elle le sait, elle le voit dans ses yeux à chaque fois qu'elle croise son regard, elle peut lire en lui, déformation professionnelle, peut voir à quel point il est prêt à tout pour elle, à quel point il mérite mieux que toute cette histoire. comment quatre lettres peuvent arriver à détruire deux vies ? et encore s'il n'y avait que lula. elle n'aime pas l'irlande rory, peut-être que c'est historique, que c'est une question de rivalité sportive qu'on lui apprend depuis gamine. l'angleterre la royauté et l'irlande les paysans, une guerre livrée depuis la nuit des temps. elle n'aime pas l'herve, la verdure, entendre les oiseaux chanter le matin. elle n'aime pas les personnes qui se connaissent toutes par leur prénom et qui ensembe, portent le deuil de la mort d'une dizaine. elle ne comprend pas rory, elle ne pleurt pas pour ceux qu'elle ne connaissait pas. elle veut lui dire à clive qu'elle n'aime pas ce pays dont il est si fier, qu'il pourrait être menuisier ailleurs, à londres. qu'on l'adorerait dans la grande ville, car qui n'aime pas clive ? elle aimerait l'emmener dans les centaines de parcs de la ville, où on peut dialoguer avec les écureuils en regardant les enfants jouer, l'animation constante de la ville et ses couleurs qui font brûler la rétine, entendre cet accent si charmant aux oreilles des touristes. mais elle le sait rory, que clive il aime autant l'irlande qu'elle aime l'angleterre et que surtout il a une famille, elle qui n'en possède pas. alors non elle ne veut rien, pas de café, pas de verre d'eau, elle veut un aller sans retour pour londres, elle veut oublier cette nuit maudite à barcelone qui la fait encore frissonner, mais elle ne peut rien demander de tout ça, alors elle se retourne pour faire face à la perfection qu'est clive et elle glisse une main autour de sa nuque avant de se mettre sur la pointe des pieds afin d'atteindre les lèvres désirées. je veux que tu me promettes de toujours être là, quoi qu'il arrive. un autre baiser vient se poser cette fois ci dans son cou. que tu continueras à m'aimer pour toujours. cette fois, sa bouche se pose au niveau du coeur du jeune homme comme pour graver cette promesse qu'elle lui demande, à l'intérieur même de l'organe le plus sacré.

Le froid ne peut rien contre le feu qu'il a au coeur, mais les phalanges de Rory contre sa nuque lancent un doux frisson jusqu'à ses os. Clyde accueille ses lèvres contre les siennes, fermant ses paupières, aveugle à tant de choses, conscient seulement de sa présence. Sur la pointe des pieds, plus petite et menue qu'elle ne le semble, lorsqu'elle ponctue ses journées d'appels sans réplique, de dossiers classés par priorité, de législature qui ne pardonne pas. Elle semble si imposante, impressionnante, quand elle est dans son élément. je veux que tu me promettes de toujours être là, quoi qu'il arrive. demande Rory, ses lèvres glissant vers le cou de Clive, lui coupant le souffle, lui enlevant la raison. que tu continueras à m'aimer pour toujours. qu'elle ajoute, comme si ça pouvait être autrement. Ses lèvres tendre contre le coeur du menuisier allument un brasier, dans son âme, dans son corps. Clive a du mal à mentir, ça n'est pas dans sa nature, il n'a jamais pratiqué cet art. Sa mère le connait sous toutes ses coutures, il n'a jamais rien voulu lui cacher, et depuis toujours, il se berce dans ses vérités. quand j'aime, c'est pour la vie. qu'il laisse filer entre ses lèvres, chassant un fantôme qui semble encore hanter son coeur. je promets d'être là aussi longtemps que tu resteras. déclare Clive, encore paralysé par l'idée de ne pas être assez pour la faire rester. Il déteste y penser, parce que de s'avouer que cette ville n'est pas assez grande pour Rory, ça lui briserait le coeur, alors que ça lui a pris dix ans le recoller. Et c'est peut-être le besoin de se prouver qu'elle est vraiment là, que pour maintenant, elle est sienne, de la sentir, vivante, sous ses doigts. Clive remonte le menton de Rory de son index, pour la regarder dans les yeux avant de l'embrasser comme si c'était la dernière fois, comme si c'était la première fois. Avec cette urgence, celle des paumes qui se buttent aux barrière qui séparent du peau à peau. Ce besoin de la sentir toute entière, sans artifices, de demander ce que les mots ne peuvent pas promettre. Il l'embrasse, là, sur le balcon, dos à la brique, les rideaux animés par brise, le lit semblant à des années lumières. Clive lui demande de rester, avec tout son corps, refusant un quelconque espace entre eux, tuant l'oxygène dont ils ont tant besoin. je peux plus imaginer être sans toi. qu'il murmure, à bout de souffle, le visage balayé de ses boucles sombres, le coeur aux lèvres.

finalement elle sait pas rory, qui des deux a été le plus surpris quand elle a dit oui après une de ses énièmes propositions de rester pour de bon. clive il a essayé de nombreuses fois avec toujours la même réponse, alors c'est devenu une blague, juste comme ça. mais elle a dit oui rory, parce que barcelone, parce que lula, parce que c'est avec clive qu'elle veut faire sa vie et même si elle ne se projette pas, elle sait, là, contre son coeur qu'elle veut lui appartenir pour toujours, qu'elle veut goûter à ses lèvres jusqu'à la nuit des temps. elle lui rend son baiser avec la même fougue, ouais elle est rassurée rory, il a promis. alors elle en oublie presque rory que son coeur ne lui appartient plus complètement à clive, mais qu'une partie de ce dernier est resté au sud de l'europe, dans une chambre d'hôtel. mais elle ne le reverra plus ce petit bout de coeur laissé à des yeux verts qui lui ont tranpercé l'âme, alors elle à clive, maintenant et à jamais, elle est sienne. elle passe ses deux bras autour de son cou et doit se sureléver pour arriver à trouver son regard. il est grand clive. il est son chevalier en armure blanche. la perfection incarnée. hé, regarde moi. elle ne sait pas se taire rory, depuis toujours, elle ne sait pas quand arrêter de parler, elle peut dire des choses qui vont blesser, pas maintenant, plus tard, dans un futur plus ou moins proche, mais elle ne le sait pas ça rory, elle ne se rend pas compte des conséquences de chaque mot. elle sait devant un juge, c'est pour ça qu'elle est la meilleure dans sa profession, mais dans sa vie privée, elle ne sait pas. je suis là maintenant. je ne vais nul part. j'ai laissé mon plus grand amour pour toi. et là derrière son regard, derrière cette confession, il y a comme un reproche. quelque chose qui dit, toi tu n'as pas été capable de faire de même. elle ne lui a rien demandé, c'est pas de sa faute à clive. mais elle n'y peut rien, il y a de la rancoeur même envers celui pour qui elle donnerait sa vie. elle veut pas y penser rory, alors elle scelle leurs lèvres une nouvelle fois, avec tout autant de fougue que le dernier qu'ils ont échangé. elle sera à lui maintenant. barcelone restera loin, lula un secret qu'elle gardera jusqu'à la tombe. il n'y a que clive, maintenant et à jamais. et en se le promettant dans le plus grand des silences, elle ne se rend même pas compte rory, que le plus gros mensonge, c'est celui qu'elle vient de prononcer silencieusement.

La nuit salée de Wexford pour les envelopper, les non-dits de toute une vie. Clive ne sait pas ce qu'il serait devenu, sans ce coup du sort, au bar de l'hôtel. Les probabilités qu'il y soit le soir où Rory était en ville, elles étaient minces, mais pas impossibles. Improbable, mais maintenant que leurs chemins se sont croisés, ça sera pour le meilleur ou pour le pire. Clive, il sait pas effacer son coeur, grand gamin qui devrait se blinder, pour ne pas répéter les erreurs du passé. hé, regarde moi. demande Rory, baignée de pénombre, caressée par la lueur de réverbères. Ses yeux cherchent, ses lèvres demandent, et leurs promesses ne tiennent qu'à ce moment, qu'à cette petite parcelle d'éternité. Parce que dès le moment où le jour se lèvera sur la côte, leurs vies reprendront leur rythme, entre les rendez-vous, les téléphones, les dossiers et les clients, et cette ville qui accroche Clive au coeur et qui donne envie à Rory de s'enfuir à toutes jambes. Ce qu'ils ont est précieux, en équilibre, menaçant de se fracasser contre les rochers. je suis là maintenant. je ne vais nul part. j'ai laissé mon plus grand amour pour toi. qu'elle dit, et il y croit. Clive inspire profondément contre les lèvres de Rory, comblé de ne pas avoir à la voir partir dans un taxi, ou de la déposer à l'aéroport, morcelant son coeur à chaque nouveau départ. Il lui apprendra à aimer Wexford, comme elle a appris à l'aimer lui. tu dis quoi de quelques heures de sommeil, je pourrai te réveiller quand le café sera prêt et que le déjeuner sera servi. qu'il propose, ayant acheté une jolie machine chromée qui fait couler cette atrocité liquide. Clive, il boit du thé dans la tasse de maman depuis gamin, il a jamais compris le goût pour cette noirceur âcre, mais dès que Rory est entrée dans sa vie, il s'est dit que c'était un maigre compromis pour la garder un peu plus longtemps ici. Clive, il cuisine ce qu'il aime, tout ce qui se mange au déjeuner et tout ce qui se mets sur le grill, ayant appris la base en regardant sa mère. Gamin, il ne se souviens pas avoir été servi du surgelé. Il prends Rory par les épaules pour la guider vers le lit, espérant qu'elle se repose un peu, alors que lui sera levé avec le soleil, toujours calqué sur les astres. allez, viens. j'arrive pas à dormir quand t'y es pas. à quelques pieds ou à des centaines de kilomètres, c'est pareil.

c'est usant de mentir, de cacher la vérité, de promettre des choses qu'on ne sait pas si on va pouvoir les tenir. elle veut lui dire à clive, pour barcelone, pour lula, pour son coeur déchirée en deux, mais qui lui appartient tout de même à jamais. elle veut tout lui balancer et aller se coucher sans jamais se réveiller. elle veut pas faire face aux conséquences, elle ne veut pas le perdre parce qu'elle l'aime, elle aurait juste aimé qu'il n'y ait que lui, alors elle le serre contre elle sans un mot, sa tête reposer contre son coeur et elle se fait bercer par les battements du corps de l'homme qu'elle aime. elle pourrait rester ici des heures et des heures rory, rien n'est plus que ce qu'elle entend, même les vagues qui viennent s'écraser avec une certaine mélodie contre les rochers ne peuvent lutter face à l'organe qu'elle entend battre encore et encore dans la poitrine du bien aimé. cet organe qui lui appartient. cet organe qu'elle détruira, car ce qu'elle est rory, une bombe à retardement, son père dira d'elle qu'elle est incapable de comprendre l'amour car elle est incapable d'aimer. mais elle l'aime clive, elle ne sait juste pas comment sans mal. elle veut tout rory, elle veut la passion et la fougue de lula tout en gardant la douceur et l'amour de clive. elle les veut tous les deux, mais elle n'y a pas le droit. elle ne peut pas être égoïste, alors ce soir elle laisse clive faire le choix. parce qu'elle se relève rory, prête à faire face aux conséquences d'une nuit qui a pris sa mémoire en otage. clive, je ... mais elle s'arrête rory, bien vite coupée par son petit ami qui encore une fois vient lui briser le coeur. il est doux, il est gentil. il a acheté une superbe machine à café pour elle alors qu'il déteste ça. et puis elle se dit que c'est le destin rory, qu'elle doit garder ça pour elle. encore un jour. alors elle se laisse guider jusqu'à la chambre et elle hoche juste la tête. elle se glisse dans le lit conjugal avant de s'allonger contre lui, la tête sur sa poitrine toujours bercée par le battement de son coeur. le sien-même déchiré entre barcelone et wexford.