- chaotic good - ft rory.

- ton vagin est magique? lula pause, ses doigts effleurant la bouteille d'eau en face d'elle. - pardon? le ton interloqué et les yeux plissés, l'incompréhension qui s'inscrit sur son visage. ce n'est pas tant la réplique en elle même qui l'interloque mais le timing de cette dernière, et l'absence totale de background. - c'est toujours pour toi. la petite anglaise veut te voir. shit. elle ferme les yeux lula et baisse légèrement la tête, ses cheveux obscurcissant le blush qui s'étale sur ses joues. elle l'a vu rory. elle s'est figée, là, dans le restaurant, perdue dans ses prunelles comme une biche en plein phare. elle ne panique pas souvent lula mais là, sur son lieu de travail, les souvenirs qui s'étalent devant les yeux elle a prit ses jambes à son cou. elle a joué les lâches, le cerveau en surchauffe. les questions qui se multiplient et le corps qui s'embrase malgré elle. elle ne l'a pas regardé longtemps, quelques secondes, à peine, le temps de se remettre du choc. - j'arrive. elle répond finalement, le serveur déjà disparu. elle ne comprend pas, trop de questions et aucune réponse accélère ses pas et la brune pousse la porte, les prunelles qui trouvent rory sans attendre. un sourire joue sur ses lèvres alors qu'elle se poste devant elle. la tête qui se penche, comme perdue en pleine réflexion, ses yeux la boit du regard. ce n'était qu'une nuit, elle se répète souvent. ça sentait l'éternité mais ce n'était qu'une nuit. - wexford? vraiment? de tout ce qu'elle voudrait demander, c'est ça qui sort, facile, safe. elle grimpe sur un tabouret du bar et invite la brune à faire de même, la salle de restaurant silencieuse autour d'elles. - la bouche de l'enfer était pleine? elle imagine déjà des remakes de leur nuit, la tête posée sur sa main, le coude au bar, les yeux vagabonds et le sourire lubrique. oh oui, elle l'imagine si bien. parce que c'est plus facile, tellement plus facile de penser à ça qu'à tout le reste.

il lui faut moins d'une minute à rory pour capter sa présence. comme un an auparavant, elle est aimantée par sa présence, son aura, son charisme. ça va beaucoup trop vite pour elle, alors elle s'étouffe avec sa gorgée de vin blanc sous l'oeil inquiet de son client. parce qu'elle comprend pas rory. parce que jamais lula a parlé de wexford, parmi toutes les choses qui ont été confiées, le nom de la petite ville irlandaise n'a pas été prononcé et ça elle en est certaine. elle détourne les yeux rory et en même temps comme un signe du destin y'a son téléphone qui se met à sonner et la photo de contact de son petit ami apparaît sur l'écran. elle ferme les yeux rory, de douleur presque en ignorant l'appel. il lui reste encore le plat et le dessert à passer, à écouter un client dont elle n'a que faire à présent.
c'est long. elle se le dit à chaque minute qui passe et quand enfin elle est libérée de ses obligations professionnelles la voilà obligée d'attendre la fin du service. elle ne sait même pas pourquoi elle reste rory, tout dans son corps lui cri de s'enfuir, lui dit de partir avant de commettre une erreur et pourtant elle est là à demander au serveur d'annoncer sa présence à la sommelière et au loin elle peut l'entendre marmonner quelque chose et elle ne peut s'empêcher de se défendre, de crier au milieu du restaurant à présent vide en se penchant sur la console de réservation. c'est juste pour le vin hein. c'est pas juste pour le vin. elle est là debout dans un restaurant vide, une main derrière la nuque pour tenter d'évacuer son stress quand enfin elle la voit. elle sourit rory, comme rarement, quelque chose de réservé à lula, un truc unique. même moi j'ai du mal à y croire. elle lui a parlé de son amour de l'angleterre, lui a avoué que jamais elle ne pourrait quitter londres, mais il y a eu cette nuit, il y a clive. encore et toujours. tu m'as manqué, ça me fait plaisir de te voir. elle relève la tête rory pour enfin trouver ce regard qui lui chavire le coeur. c'est brut, c'est net. il y a une lèvre de mordue comme un regret de ce qui vient d'être avoué. j'ai comme une impression de déjà vu là. ça va devenir lassant. et puis elle remet le masque rory, retourne à ses plaisanteries tout en ignorant le fait qu'il y a un, dans une situation tout aussi similaire, elle a trompé l'homme de sa vie. jamais l'amertume d'un souvenir n'a eu un goût aussi agréable.

ses prunelles glissent sur les lèvres de rory, sur ce sourire qui s'y dessine. éclatant. le regard qui s'illumine, les traits qui s’adoucissent, elle n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle sourit. un an plus tard, elle se souvient toujours de la mélodie de son rire, des taches roses qui habillent ses pommettes. elles sont ici. toutes les deux. à wexford. et pourtant c'est comme si elles étaient toujours là bas, à barcelone. seules au monde. - pourquoi?  pourquoi quitter londres, pourquoi dérailler ses plans, pourquoi venir s'enterrer ici. elle avait de grands espoirs rory, et lula, aussi pour elle. ici, il n'y a rien que des impasses et des cœurs brisés. et elle veut savoir lula, vraiment savoir ce qu'il s'est passé, ce qui a pu lui arriver pour qu'elle atterrisse ici. elle n'y croit pas lula, mais si elle y croyait, elle penserait que c'est le destin. oui, définitivement le destin. parce que de la voir, là, de l'entendre dire qu'elle lui a manqué, ça lui fait oublier la colère qui bouillonne en elle. ce sentiment d'échec cuisant qu'elle traine dans les rues de wexford. - tu m'as manqué aussi.  la voix qui s'adoucit, la vérité inscrit dans les prunelles. elle lève une main, repousse tendrement une mèche brune, ses empreintes qui effleurent sa joue. ce besoin de la toucher trop présent pour l'ignorer. c'est presque inévitable, cette attraction qui bourdonne entre elles, électrique. c'est impossible à ignorer, ce cœur qui refuse de s'apaiser, ces prunelles de la lâcher, même une seule seconde. - hmhm.  elle murmure et se recule légèrement, réalisant à la plaisanterie de la brune qu'elle s'est instinctivement rapprochée, hypnotisée par cette lèvre mordillée, par ces traits non oubliés qu'elle boit sans restriction. - si ça se continue de la même façon, je ne crois pas que je pourrais m'en lasser.  elle rectifie le côté plus léger avec une vérité brutale, honnête. elle s'invite dans sa bulle, à rory. une nouvelle fois, son regard quitte le sien pour s'attarder sur ses lèvres pulpeuses, invitation tacite. un battement de cœur et elle se rapproche. un peu plus. l'envie culminante et le besoin abrutissant. un battement et leurs souffles se mêlent, ses yeux qui naviguent entre ses opales mystérieuses et ses lèvres. un battement et un raclement de gorge. hm? lula se recule légèrement et fusille du regard l'auteur de la toux camouflant à peine le vagin magique qui s'y cache. - des envies de visiter une cave à vin?  elle demande, le regard se reposant sur elle, invitation d'une ambiance plus feutrée, intime. définitivement intime.  

elle sait pas quoi dire, elle sait pas quoi répondre rory. pourquoi ? parce que clive, parce qu'elle l'aime et parce que barcelone surtout. parce que c'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour tenter de mettre fin à sa culpabilité, mais elle peut rien dire rory, elle peut pas expliquer tout ça à lula, parce qu'elle veut la perdre et ça c'est dangereux. lula c'est censé rester une erreur du passé, alors la perdre ou non, ça devrait pas lui faire grand chose à rory, mais c'est tout le contraire. elle veut continuer à voir ce sourire atteindre ces yeux verts qui lui transpercent l'âme, elle veut continuer à sentir cette tension se créer au sein de son bas ventre, elle veut tout ça et certainement plus encore, alors elle ment rory ou plutôt elle camoufle la vérité. je me suis rendue compte de certaines choses. cette nuit à barcelone, ça a tout changé. et puis y'a les souvenirs qui lui reviennent en tête et soudainement la chaleur espagnole semble envahir la pièce et y'a les paroles de lula qui viennent accentuer ses sensations à rory, qui viennent la troubler, qui l'emmènent si loin qu'elle en oublie clive. elle est prête à se laisser aller rory, encore une fois et tant pis si elle doit être damnée pour ça, elle veut de nouveau goûter à ces lèvres qui la tentent tellement, elle les veut contre son corps, elle les veut au creux de son oreille à lui murmurer de belles paroles. elle les veut rien que pour elle et y'a son bras qui vient trouver celui de lula poser contre le bar et qui vient doucement caresser la peau comme une invitation silencieuse à combler l'espace qui les sépare. mais y'a un raclement de gorge et y'a le serveur qui reste la regarder et qui clairement sait qu'elle n'est pas là pour le vin. encore une personne à qui rory a menti, mais qui compte à présent ? elle se détache rory, tente de remettre de la distance pour retrouver un peu de contenance mais elle peut sentir la chaleur sur ses joues et c'est intoxicant, elle arrive pas à réfléchir ,jamais quand elle est proche de lula, alors quand la brune lui propose une visite privée de la cave à vin, elle vient de nouveau maltraiter sa lèvre rory. elle vient de nouveau maltraiter son coeur quand elle plonge son regard dans celui de la brune. si tu en es le guide, avec plaisir. parce qu'elle la suivrait jusqu'au bout du monde finalement. parce qu'elle le sait rory, elle y a déjà réfléchit, elle aurait dit oui à lula un an auparavant si elle lui avait demandé de rester ou de partir à l'aventure avec elle. parce qu'elle a cet effet lula, celui de pouvoir demander n'importe quoi à rory. c'est la reine des glaces rory, tout le monde le sait ici, mais pour lula, elle n'est que faiblesse. alors elle se lève et la suit le long du restaurant et dans un élan de confiance et elle vient nouer leurs doigts en lui prenant la main. parce qu'elle est là maintenant, elles sont réunies et à ce moment là, c'est tout ce qui compte.

elle ne répond pas rory, pas vraiment mais elle n'insiste pas. parfois elle répond, parfois elle ne répond pas. elle sait que si la chance se présente, elle répondra lorsqu'elle sera prête. ou alors, elle ne répondra pas. et elle ne s'offusque pas lula, non. trop identique. c'est parfois trop compliqué pour y mettre des mots. parfois trop douloureux. alors le sujet est laissé derrière, abandonné dans les méandres de questions sans réponses. elle hoche simplement la tête comme si tout avait été dit, comme si elle avait tout comprit. alors que c'est tout le contraire, elle ne comprend pas vraiment ce qu'elle fait là rory, mais son père lui dirait qu'a cheval donné, on ne regarde pas les dents. et en cet instant, entre la grisaille qu'est son retour ici et les nuages qu'elle prévoir à l'horizon, rory est sa lumière dans la nuit. alors elle ne dit rien et savoure ses doigts qui glissent sur son bras, chair de poule à l'appui. elle a toujours aimé les femmes lula, ne s'est jamais vraiment posé de questions mais rory, rory c'était une évidence. rory et sa silhouette élancée, son sourire ravageur et ses yeux ensorcelant. rory et ses doigts de fée et son rire magique. elle pourrait résister. peut-être, mais à quoi bon. contre toute attente, elles sont là. après une nuit sans lendemain dans les bras de barcelone. si la chaleur espagnole est absente, elle n'a que peu de doute quant au fait que la situation se réchauffe sous peu. son sourire devient carnassier lorsqu'elle accepte une visite privée et elle ne tarde pas à se lever pour l'entrainer dans son petit bout de monde. elle tourne la tête lula, lorsqu'elle sent leurs doigts s’entremêler, les yeux joueurs, le sourire approbateur, les joues roses. il ne lui faut pas plus de quinze secondes pour les entrainer à l'écart, cinq pour enfermer dans la cave et deux pour plaquer la brune contre la porte. - si tu savais combien de fois j'ai imaginé ce moment. elle murmure, ses lèvres frolant les siennes pour dériver vers sa joue où elle dépose un baiser. puis un autre, et un autre. - et bien que tu sois magnifique ainsi, tu portais moins de vetements. elle avoue, le ton taquin, la langue qui se joint au jeu, qui goute son cou, ce grognement d'appréciation. - tu y as pensé aussi n'est ce pas? d'une main, elle ouvre la sienne, laisse le sac de la brune tomber au sol, remonte le long de son bras, plonge sa main dans ses cheveux. leurs corps seulement séparés par quelques bouts de tissus, elle râle contre ces derniers, écarte son haut pour venir mordiller sa clavicule. - à mon corps contre le tien. elle ondule légèrement, comme pour lui rappeler son poids contre le sien. - ton nom entre mes lèvres. les siennes remontent légèrement, s'attardent sur sa nuque offerte. - dis moi que tu y as pensé. elle ordonne presque, nez à nez, leurs lèvres s'effleurant à chaque mot susurré.

elle peut presque la sentir rory, cette odeur unique qui annonce l'orage, quand le ciel s'est obscurcit et que les premiers crépitements des éclairs apparaissent. l'orage va craquer et la pluie va s'abattre sur sa vie, la tempête noyer son bonheur déjà si fragile. elle porte un nom cette tempête, cet ouragan même. quatre petites lettres pour venir secouer sa vie, pour venir la noyer et détruire tout sur son passage, son bonheur, sa vie et son coeur surtout. lula causera sa perte, pourtant elle la suit aveuglement rory, lula pourrait l'emmener au bout du monde, elle n'y pense pas, alors elle se laisse aller, elle ne pense qu'à sa paume qui chauffe contre celle de la brune et puis la voilà dans une la cave, déjà plaquée contre la porte en une demie seconde, le temps de cligner des yeux. y'a son coeur qui bat vite à roy, prêt à s'échapper de sa poitrine et soudainement elle s'inquiète que lula puisse l'entendre, qu'elle se rende compte de l'effet dévastateur qu'elle a sur elle. y'a les lèvres qui se frolent et une bouche déposée contre son cou elle ne peut rien entendre des paroles de la belle. elle peut juste sentir son souffle s'accélérée et puis y'a clive qui lui vient en tête comme un flash et elle ferme les yeux sous les baisers de lula plus certaine si c'est pa plaisir ou par douleur. et soudain elle ouvre les paupières parce que la dernière question de lula vient la mettre face au mur, face à ses mensonges. c'est comme si elle devait faire un choix, répondre non reviendrait à faire une croix sur lula et tirer un trait sur barcelone pour se consacrer uniquement à clive. uniquement à l'homme qui est là pour lui apporter du café alors qu'il déteste ça, qui se lève la nuit alors qu'il commence aux aurores juste pour s'assurer qu'elle va bien. oui. tous les jours depuis un an. ça lui échappe à rory pourtant elle fait rien pour tenter de se rattraper et ça fait du bien d'enfin pouvoir avouer la vérité et elle fait un choix rory, celui de s'enfoncer plus loin dans la tromperie, parce qu'elle se dit que lula vaut le coup, que lula vaut toutes les douleurs du monde, que pour un seul de ses baisers, elle pourrait passer une éternité dans les limbes de l'enfer. et puis elle se rend compte d'une chose rory, une chose qui va la terrifier, qui va lui retourner l'estomac tard dans la nuit. elle l'aime, lula. et elle sait pas comment c'est possible, parce qu'elle ne sait pas qui elle est, que tout ce qu'elle connaît d'elle c'est la douceur de ses doigts et la fièvre de son corps. mais elle l'aime, d'un amour passionnel et certainement trop fort pour qu'il soit rationnel. alors elle se penche en avant rory, après un dernier coup d'oeil, comme pour être certaine que c'est bien ce que lula veut. et puis enfin elle vient l'embrasser avec une certaine douceur malgré l'urgence du moment. elle ne reste plus passive, y'a une de ses mains qui vient prendre la joue la sommelière en otage, quand l'autre vient se caler dans le creux de ses reins pour la rapprocher, pour rapprocher leur corps, presque forcer la barrière synthétique de leurs vêtements.  

sa réponse résonne à rory, brise le silence entrecoupé de souffles courts. et ça bourdonne dans ses oreilles, à lula. le sang s'y jette, le cœur ondule. tous les jours, tous les jours. et sa réponse tourne en boucle, réchauffant ses entrailles. c'est rien, aveu presque silencieux au fond de sa caverne et pourtant, ça l'illumine lula. de savoir qu'elle n'est pas la seule. que les souvenirs voraces ne hantent pas seulement ses nuits mais celles de l'avocate aussi. ça lui monte à la tête, euphorie immédiate, pensées qui s'éteignent à ces lèvres qui se moulent aux siennes, à ces courbes qui s'invitent contre elle. et le feu reprend, vivace, l'envie profonde et le besoin primaire. celui de la posséder qui s'oppose à ce besoin de la cajoler, de couvrir son corps de baisers délicats, caresses fugaces. elle se bat contre la tentation d'arracher ses vêtements et celle de prendre son temps, de redécouvrir chaque grain de beauté, chaque point sensible. un gémissement se fait entendre alors que leurs langues s’emmêlent, le sien, elle pense, brièvement. elle n'est pas sure lula, n'est sure de rien si ce n'est de ce corps divin qui essaie de rencontrer le sien. elle pousse de nouveau la brune contre la porte, une main qui se glisse dans ses cheveux pour amortir le coup. et leurs corps qui fusionnent, beauté entachée par la présence de vêtements devenus trop chauds, trop serrés. elle brûle lula, comme ça ne lui est pas arrivé depuis longtemps. depuis barcelone. depuis rory. depuis ses prunelles ardentes et ses mains agiles. cendres qu'elle a rallumé en un regard, une caresse. ses mains s'égarent, parcourent son corps, se glissent sous son haut. ses empreintes qui dévorent sa peau nue, se délectent de sa douceur, de son odeur alors qu'elle quitte ses lèvres pour dévorer sa nuque. mordille sa clavicule, glisse une langue sur le galbe d'un sein, délicieuse offrande dont elle rêve de profiter. et sa main qui se fraie un chemin sur une cuisse nue, ses doigts qui suivent les contours d'une couture qu'elle se voudrait déchirer. tissu futile, inutile. ses empreintes qui finissent par caresser ce tissu, carte au trésor. elle constate les effets de ses avances et hume son appréciation, les prunelles qui pétillent lorsqu'elles croisent les siennes. ses lèvres qui quittent sa peau suave et s'apprêtent à former un mot. une phrase, perdue à jamais dans les méandres du destin. on toque à la porte et lula se fige. on la martèle plus qu'autre chose, cette porte et ses sourcils se froncent, ce besoin de crier sa frustration qu'elle retient à peine. - le boss arrive baby girl. et lula grogne contre la peau de rory qu'elle peine à abandonner. les yeux qui transmettent cette faim toujours présente et sa désolation quant à l'interruption imminente. - je termine dans une demi heure. viens chez moi? elle demande, murmure plein d'espoir alors que ses lèvres refusent de quitter sa peau, que son nez cajole son cou. le sentiment puissant d'être une adolescente prise en flagrant délit par ses parents, les hormones en émoi. elle veut plus lula. plus que quelques baisers volés dans sa cave. elle veut plus. plus.